© Lucie Rabréaud

Depuis le début du mois, près de 600 visiteurs se pressent chaque samedi au marae de Arahurahu pour assister au spectacle préparé par Tamariki Poerani : le songe de Taupapa. « Magnifique », « extraordinaire », « magique », le public est visiblement conquis par les danseuses, les danseurs, les musiciens, les chanteurs et par le lieu.

Le public du marae Arahurahu semblait encore sous le charme samedi soir à Paea… En moyenne 600 personnes sont présentes chaque samedi depuis le début des représentations du Songe de Taupapa, un spectacle de Tamariki Poerani, présenté sur le marae Arahurahu. Les yeux rêveurs, encore posés sur les danseurs et danseuses en costumes qui s’attardent pour des photos, les spectateurs sont ravis. Les percussions traditionnelles résonnent de manière forte et symbolique dans ce lieu sacré et les vibrations courent dans les gradins parmi les spectateurs. « Magnifique », « extraordinaire », « magique » sont les mots qui reviennent le plus souvent.

Le spectacle sur le marae est une production du conservatoire artistique de la Polynésie française. Pour la troisième année, le succès est encore une fois au rendez-vous. Le lieu inspire les groupes choisis par le conservatoire mais aussi les visiteurs, enchantés par le cadre. Cette année, Tamariki Poerani raconte le Songe de Taupapa. L’histoire d’un vieil homme qui se souvient de ses jeunes années et notamment de son mariage, peu avant sa mort. En ces temps nouveaux, où les divinités polynésiennes sont désormais interdites, Taupapa a choisi un marae pour mourir. Une création de Merehau Anastase, mise en scène par Makau Foster, sur des musiques de Terema Toere et Keha Kaimuko avec la participation de Tamarii Mataiea en chant et de Martin Coeroli pour la coordination.

Pratique : Les 23 et 30 juillet, au marae Arahurahu à Paea. Tarif unique : 2 000 Fcfp. Billets en vente à Radio 1 Fare Ute ou sur la billetterie en ligne de la radio et dans les deux magasins Carrefour.