ACTUS LOCALESJUSTICE Une première victime des îles de la Société indemnisée Antoine Samoyeau 2016-10-04 04 Oct 2016 Antoine Samoyeau C’est une première historique. Invité à s’exprimer mardi devant la quatrième commission de l’ONU, Yves Conroy a annoncé à la tribune que son épouse, décédée en 2004 d’un cancer du sein, venait d’être la première victimes des essais nucléaires à obtenir une indemnisation en ayant vécu uniquement dans l’archipel de la Société et sans jamais avoir mis les pieds à Moruroa. Invité en tant que « pétitionnaire » à s’exprimer devant la Quatrième commission des Nations Unies, le « justiciable polynésien » Yves Conroy a dévoilé mardi matin à New York une décision de justice historique en Polynésie. Suite à une requête de 2012, la France a reconnu que son épouse, décédée en 2004 d’un cancer du sein, avait été la première victime des essais nucléaires à obtenir une indemnisation en vivant exclusivement « entre Raiatea et Tahiti » et sans jamais s’être trouvée sur les sites de Moruroa et Fangataufa. Comme l’a précisé Polynésie 1ère mardi soir et contrairement à ce que nous indiquions initialement, certaines victimes ayant vécu hors de Moruroa et Fangataufa avaient déjà été indemnisées auparavant mais pas aussi loin des sites des essais, selon Yves Conroy. « Preuve » pour ce dernier que « l’ensemble du peuple maohi a été irradié ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)