Les États généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outremer se sont terminés vendredi en fin d’après-midi. Le ministre a annoncé la mise en place d’un Tahiti Film Office structuré et adapté aux besoins des productions internationales, qui sera logé à la Direction générale de l’économie numérique, pour mieux répondre aux attentes des professionnels.

Les États généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outremer ouverts mardi viennent de se terminer. Réunis à l’assemblée de la Polynésie française, les professionnels ont fait une première restitution de leurs travaux à laquelle le ministre de la Relance économique, en charge de l’économie numérique, Teva Rohfritsch, a participé. Dans son discours, il a souligné l’importance la filière audiovisuelle, qui représente un enjeu économique et un outil de rayonnement culturel majeur. Il a annoncé la mise en place d’un Tahiti Film Office structuré et adapté aux besoins des productions internationales, qui sera logé à la Direction générale de l’économie numérique. Ce service devra répondre aux attentes des professionnels et permettre de faciliter le développement de nouveaux projets audiovisuels ou cinématographiques.

Il a également fait le point sur les aides publiques, répondant à une demande des professionnels qui, en 2015, avaient réclamé un soutien renforcé. Depuis 2007, date de création des aides à l’audiovisuel, les dispositifs mis en place par le Pays, l’APAC, puis le SCAN, ont aidé 1 290 productions audiovisuelles à voir le jour, dont 771 fictions courtes, 149 documentaires, de nombreux clips et, depuis peu, quelques magazines. Le Pays a également soutenu à travers ces dispositifs, mais aussi par l’implication de nombreux établissements publics, plusieurs festivals, dont le Fifo. Le budget du SCAN vient également d’être augmenté afin de développer de nouveaux projets et promouvoir la professionnalisation d’acteurs polynésiens.