INTERNATIONAL Délocalisations: Trump s'en prend à l'industrie pharmaceutique américaine AFP 2017-01-11 11 Jan 2017 AFP Washington (AFP) – Le président élu Donald Trump s’en est pris mercredi à l’industrie pharmaceutique américaine, accusée d’être un « désastre » en vendant aux Etats-Unis des médicaments fabriqués à l’étranger et en s’en sortant « indemne ». « Nous devons faire revenir notre industrie pharmaceutique. Notre industrie pharmaceutique est un désastre », a déclaré le futur président américain lors d’une conférence de presse à New York. « Ils s’en vont de tous les côtés. Ils nous fournissent des médicaments mais ils ne les produisent pas ici, en grande partie », a-t-il ajouté, notant que ce secteur avait « beaucoup de lobbyistes et de pouvoir ». M. Trump a assuré qu’il imposerait de nouvelles conditions d’appels d’offres pour l’industrie pharmaceutique afin de mettre un terme à cette situation. « Nous sommes les plus grands acheteurs de médicaments au monde et nous n’avons pas de bonnes procédures d’appels d’offres », a assuré le président élu, assurant que cette stratégie permettra d’économiser « des milliards de dollars ». Le futur président, élu sur la promesse de ramener des emplois aux Etats-Unis, s’en est récemment pris à plusieurs grandes entreprises, notamment automobiles, accusées de délocaliser leurs emplois hors des Etats-Unis. Lors de cette conférence de presse, M. Trump a menacé les entreprises américaines qui délocalisent leurs emplois de payer une « lourde taxe frontalière ». « Si vous pensez que vous allez pouvoir vendre (les produits fabriqués au Mexique) à travers une frontière très très étanche, pas une frontière faible – d’ailleurs on n’a même pas de frontière, c’est une passoire trouée – vous vous trompez. Vous allez payer une très lourde taxe frontalière », a dit le président élu. M. Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s’est par ailleurs félicité des décisions de Ford et Fiat Chrysler d’investir aux Etats-Unis plutôt qu’au Mexique et a appelé General Motors à « suivre » leur exemple. © AFP Don EMMERTLe président élu Donald Trump lors de sa conférence de presse à New York, le 11 janvier 2017 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)