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Le casse-tête des déchets des intempéries

Beaucoup d’électroménager, de meubles, de matelas et de déchets verts se sont retrouvés au bord des routes après les intempéries du week-end dernier. Si Fenua Ma récupère les encombrants, les déchets verts et les boues sont de compétence des communes. A elles de trouver une solution pour stocker ces déchets !

Les rotations se sont intensifiées pour les camions de Fenua Ma cette semaine. Il fallait évacuer tous les encombrants, déchets ménagers, qui se sont retrouvés au bord des routes après les intempéries de la nuit de samedi à dimanche derniers. Ce samedi, le centre de recyclage et de traitement de Motu Uta est resté ouvert en journée continue, permettant aux camions d’évacuer les déchets vers le Centre d’enfouissement technique (CET) de Paihoro, car d’autres déchets arrivaient en provenance des communes. C’est ce transfert d’un centre à l’autre qu’il a fallu gérer de façon plus intensive que d’habitude pour Fenua Ma. Le centre de stockage de Motu Uta étant rapidement saturé par cet apport beaucoup plus important que d’habitude. Une douzaine de camions devaient faire des allers-retours entre les deux centres ce samedi. Une fois au CET, les déchets sont traités de la même manière que d’habitude, précise Benoît Layrle, le directeur de Fenua Ma. Le gouvernement a demandé au syndicat d’être prêt à disposer des bennes dans les différentes communes si nécessaire pour la récupération des encombrants.

Vers des « lieux appropriés »

Si pour tout ce qui est déchets ménagers (appareils ménagers, matelas, meubles, etc…), la filière est organisée, il reste les boues et les déchets verts qui sont de la compétence de chaque commune. Lorsqu’elles se sont regroupées au sein du syndicat Fenua Ma en 2012, une seule classe de déchets est restée de leur compétence : les déchets verts. A elles d’organiser leur évacuation. Le ministre de l’Équipement, Luc Faatau, explique que le gouvernement et les communes sont en train de s’organiser.

Le stockage sur les terrains communaux ou du Pays est donc provisoire mais l’interrogation demeure concernant « les lieux appropriés ». Où donc iront ces déchets verts et les boues ?

D’autres problématiques apparaissent aussi avec les troncs d’arbres et les souches qui ne sont pas considérés comme des « déchets verts » et qui mettent très longtemps à se décomposer. Aujourd’hui, il est difficile de savoir quoi en faire. Quant aux déchets électroniques qui doivent être jetés, une question d’assurance retarde leur traitement. Chacun doit effectivement faire constater leur détérioration avant de les jeter. Les mairies sont en train d’effectuer un recensement notamment auprès des commerçants touchés.

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2 Commentaires

  1. simone grand
    30 janvier 2017 à 7h36 — Répondre

    Pour les troncs d’arbres qu’ailleurs on scie pour nous les envoyer sous forme de planches, il serait judicieux d’ouvrir une filière scierie, bois de construction de mobilier et sculpture.

  2. simone grand
    30 janvier 2017 à 9h34 — Répondre

    Ailleurs, les troncs d’arbres sont récupérés, mis en valeur sous forme de planches et ou rondins à usage multiples et même charbons de bois. ici, on joue les gens riches en jetant du précieux matériel pour mieux s’appauvrir et enrichir les importateurs.
    Pourquoi ne pas ouvrir une filière bois?

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