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Pour la 14^ème édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo), l’Afifo a choisi le président du musée Quai Branly, Stéphane Martin, comme président du jury. Homme de culture, Stéphane Martin est plus que ravi de son nouveau rôle, lui qui est un habitué du Fifo. D’autant que le Pacifique a eu un impact particulier dans sa vie.

Les présidents des jurys des Fifo sont toujours des personnalités à part. Après le réalisateur, Abderrahmane Sissako, le président du musée Quai Branly, Stéphane Martin a la « grosse responsabilité » de mener un jury « très Pacifique ». Le nouveau président est un habitué du Fifo en tant que membre du jury et spectateur, il espère donc « être à la hauteur » pour ce rôle qui « (l’) impressionne et (le) passionne ». Pour Stéphane Martin, le Fifo est extrêmement important pour la visibilité de la cinématographie océanienne et les échanges entre les réalisateurs sur des préoccupations communes.

Pour cette sélection 2017, le jury n’a eu le droit qu’à un teaser avant le début des visionnages. Un teaser qui laisse déjà présager « du très très haut niveau ». Au fil des années, Stéphane Martin a remarqué une évolution dans les productions « de plus en plus sophistiqués ». Le président du jury apprécie particulièrement qu’un sujet soit évoqué de différentes façons par différents réalisateurs. C’est notamment le cas du nucléaire, thème récurant au Fifo. C’est à travers ces différents sujets, importants pour le peuple océanien et souvent méconnu hors de nos frontières, que Stéphane Martin a beaucoup appris sur le Pacifique. Une passion qui n’est pas nouvelle.

Avant l’ouverture officielle du Fifo mardi matin, Stéphane Martin a le droit à une carte blanche lundi soir. Trois films documentaires choisis par le président du jury seront projetés au Grand théâtre de la Maison de la culture. Des films « sur des sujets assez différents de ceux que l’on voit dans le Fifo ».