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La semaine dernière, les syndicats n’avaient pas apprécié l’invitation à participer aux ateliers du comité de pilotage de la réforme de la PSG. Et ils l’ont fait comprendre en boudant les rencontres de jeudi. Pour autant, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, s’est montré diplomate en prenant leur défense et en évoquant un souci au niveau du secrétariat du ministère.

On n’a pas fini d’entendre parler de la réforme de la PSG… Les syndicats avaient déjà exprimé leur mécontentement face à l’invitation aux ateliers du comité de pilotage de la réforme de la PSG. Ces ateliers se sont tenus jeudi en présence des associations, des professionnels de santé mais sans les syndicats. Seul A ti’a i mua était présent. Du côté de la CSIP, on évoque le fait de ne pas avoir pu choisir les représentants participant aux ateliers. Interrogé sur l’absence des syndicats, le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a pris leur défense en évoquant une réunion au CESC pour certains et des problèmes venant du secrétariat du ministère pour d’autres.

Le ministre est tout de même revenu sur les demandes des syndicats. Et notamment le fait de démarrer la réforme de la PSG par la branche maladie. « J’ai bien entendu les préoccupations de certains syndicalistes et leur démarche s’entend », a indiqué Jacques Raynal avant d’ajouter que « les premières mesures qui seront prises seront presque surement sur la maladie ». Pour autant, la mécanique de prendre les économies faites sur la maladie pour les injecter à la retraire n’est pas aussi simple pour le ministre.

Des mesures seront également prises sur la retraite. « Qu’on le veuille ou non, que l’on soit en accord ou pas, il y a un certain nombre de mesures qui devront être prises au plus tard en 2018, après ce sera trop tard », a précisé Jacques Raynal. Quant au fait de ne pas augmenter l’âge du départ à la retraite à 62 ans, là encore le ministre reste prudent.

Toutes les propositions faites jeudi vont être mise en rapport avec les propositions et les décisions déjà effectué lors des précédents travaux. L’objectif étant de « faire coller le plus proche possible les attentes et les choses déjà dites ou décidées ». Le bilan servira donc de feuille de route pour lancer la réforme de la PSG. Il devrait être présenté d’ici deux semaines à l’ensemble des participants et bien évidement aux syndicats.