ACTUS LOCALESSPORTS La Polynésie va boycotter les Mini-jeux du Pacifique Vaite Urarii Pambrun 2017-10-27 27 Oct 2017 Vaite Urarii Pambrun Le directeur du service de la jeunesse et des sports et plusieurs représentants du mouvement sportif polynésien ont annoncé vendredi midi le boycott des prochains Mini-jeux du Pacifique prévu en décembre, à la suite de la décision du Conseil des Jeux d’écarter la fédération de boxe titulaire de la délégation de service public au profit de la fédération de Tauhiti Nena. Le Pays et les fédérations dénoncent « l’ingérence » et « l’incident diplomatique » du Conseil des Jeux. La décision est tombée vendredi. Le Pays a décidé de boycotter les Mini-Jeux du Pacifique, prévus du 4 au 15 décembre prochain au Vanuatu. L’annonce a été faite vendredi en début d’après-midi par le directeur du service de la jeunesse et des sports, Anthony Pheu, à la suite de la décision du Conseil des Jeux d’écarter les sportifs polynésiens de la fédération de boxe titulaire de la délégation de service public, au profit de ceux de la fédération de Tauhiti Nena. « L’heure est grave au niveau du sport », a entamé avec sérieux le directeur lors d’une conférence de presse vendredi midi. La décision a été prise de concert avec le mouvement sportif, à la suite de ce qu’Anthony Pheu dénonce comme une « ingérence » opérée par le président du Conseil des Jeux, Vidya Lakhan, considérée comme « insupportable par le mouvement sportif et le Pays ». Pour Anthony Pheu, avec cette décision aucune fédération sportive polynésienne ne pourra donc représenter le fenua à ces mini jeux. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/10/Jeux01.mp3 Côté sportifs, le président de la fédération polynésienne de tir, Louis Provost, tacle sévèrement la décision du président du Conseil des Jeux. Il estime que Vidya Lakhan « aurait dû constater l’inégibilité des deux fédérations de boxe ». Selon lui, pour être inscrit la charte des Jeux impose notamment deux critères d’éligibilité : être reconnue et par le Pays au travers de la délégation de service public et être reconnue par une fédération internationale. A ce jour, aucune des deux fédérations n’a les deux sésames. Louis Provost considère que Vidya Lakhan « s’asseoit sur les institutions polynésiennes ». Le président de la fédération polynésienne de tir y voit un « incident diplomatique et un précédent ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2017/10/jeux02.mp3 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)