ACTUS LOCALESÉCONOMIE ATN, EDT et la Brasserie poids lourds de l’économie Elodie Largenton 2018-01-17 17 Jan 2018 Elodie Largenton © Dixit Le nouveau numéro du magazine économique annuel Dixit 2018 est consultable en ligne. On y retrouve le fameux classement des 200 plus grosses entreprises du fenua. Et c’est Air Tahiti Nui qui arrive en tête du classement par chiffre d’affaires, devant EDT-Engie et la Brasserie de Tahiti. Pour ce qui est des effectifs, Air Tahiti Nui arrive en deuxième position, derrière la compagnie locale, Air Tahiti. La revue annuelle Dixit sera bientôt diffusée en version papier. Elle est déjà disponible sur Internet, où on peut la feuilleter librement et découvrir le palmarès des entreprises sur la base de données de 2016, les données de 2017 n’étant à l’heure actuelles que des « estimations ». Au classement par chiffre d’affaires (CA), si l’on exclut les groupes pour se focaliser sur les entreprises, c’est Air Tahiti Nui qui domine (35,5 milliards de CA en 2016), loin devant EDT-Engie (20,9 milliards) et la Brasserie de Tahiti (13,6 milliards), qui ravit la troisième place à Pacific petroleum. Le pétrolier figure tout de même en bonne place (4e) aux côtés de Petropol et de Total Polynésie, eux aussi dans le top 10. Vini, Carrefour Punaauia, le Centre de distribution (Cedis) et une autre compagnie aérienne, Air Tahiti, occupent également les premières places. Si l’on considère le classement en terme de groupe, Air Tahiti Nui reste en tête, devant le groupe Carrefour Polynésie et ses enseignes (31,3 milliards) et le groupe EDT-Engie et ses filiales (26 milliards). Air Tahiti et le groupe Intercontinental plus gros employeurs Dans le classement des entreprises par effectifs, c’est la compagnie locale Air Tahiti qui arrive en tête avec 911 salariés. Derrière, on retrouve Air Tahiti Nui (749) et EDT-Engie (503), puis la banque Socredo, la CPS, et Boyer, comme c’était déjà le cas dans le palmarès publié l’an dernier. En prenant les groupes, c’est l’Intercontinental et ses hôtels qui arrive en tête (991), devant Air Tahiti et la Brasserie de Tahiti (796). Pour établir ces classements, l’équipe du magazine précise se baser sur des données de l’ISPF. Elle contacte également les entreprises pour obtenir leur chiffre d’affaires et leurs effectifs, mais peu d’entre elles ont souhaité lui répondre à en juger par la récurrence de la mention « NC », non communiqué. Le Dixit ne se résume pas à ces classements. On y trouve beaucoup de publi-reportages, mais aussi des articles sur la rénovation urbaine, des focus sur les ressources marines et le premier réseau de biomimétisme lancé fin 2017. La revue ne se veut pas seulement économique, elle s’intéresse également aux sujets de société : le fait nucléaire, les Polynésiens d’origine chinoise, la tendance vegan ou encore l’égalité hommes-femmes avec un texte signé Armelle Merceron. Le magazine de 260 pages est disponible sur le site de l’éditeur Créaprint. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)