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La deuxième promotion de l’école des arts numérique, Poly 3D, a présenté vendredi matin le fruit de sa deuxième année de travail. Plusieurs jeux vidéo, une application de réalité augmentée et la gestion d’une intelligence artificielle sont les nouvelles compétences de ces apprentis programmeurs et graphistes.

Stressés mais fiers d’eux, quatre des douze étudiants de la deuxième promotion de Poly 3D ont présenté vendredi matin les résultats de leur deuxième année. Les étudiants sont formés au travers de différents « défis » qui leur sont lancés tout au long de l’année avec des « dead line » pour rendre les projets, allant de six à douze semaines. Jeux vidéo ou encore application, les étudiants réalisent tout de A à Z, du brainstorming en passant par le graphisme, la modélisation des personnages, la musique et enfin la programmation. Avec seulement une année d’expérience derrière eux, les apprentis professionnels du monde numérique sont déjà plus confiants comme l’explique Ariiura Lemaire, l’un des étudiants de la deuxième promo Poly 3D.

Les projets sont réalisés en équipe ou alors en « squad », comprenez par l’ensemble de la promo. C’est notamment le cas de l’application de visite en réalité virtuelle du marae Arahurahu de Paea. Les évaluations se font aussi sous forme de « défi » avec un de taille cette année, le IA Fighting Game, un jeu où les étudiants devaient mettre en place des intelligences artificielles. Un défi particulièrement instructif pour Axel Labarrére, lui aussi étudiant.

Philippe Martin, responsable des études à Poly 3D, a remarqué une nette évolution entre les véritables amateurs de la première année, et les apprentis concepteurs de jeux vidéo de la deuxième année. La qualité du travail réalisé par les étudiants de Poly 3D a d’ailleurs été remarquée par deux professionnels d’Ubisoft Montréal.

La deuxième promo part maintenant en stage de trois mois dans des entreprises. L’année prochaine ils travailleront sur leur projet professionnel. Quant à la première promotion qui arrive en fin de cycle, ses étudiants ne seront pas perdus. Certains ont créé leurs jeux vidéo, d’autres vont ouvrir un studio ou travailler en indépendant. Enfin, trois étudiants ont postulé pour rentrer à l’école des Gobelin à Paris et à Rubika à Valenciennes. Les réponses sont attendues dans les prochaines semaines.