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L’élection du président du CESC terminée, le président du Pays Edouard a fait un discours dans lequel il a appelé les partenaires sociaux « à la sagesse » par rapport à la réforme des retraites et au mouvement social en préparation. Ces derniers ont « écouté son discours, mais pas entendu ».

Après l’élection du président, du bureau et des commissions du CESC, le président Edouard Fritch a pris place au pupitre pour féliciter le nouveau président de l’institution Kelly Asin, mais aussi pour appeler les partenaires sociaux à « la sagesse » par rapport au mouvement social en préparation. Edouard Fritch a rappelé la « mission commune (du CESC et du gouvernement) de continuer à bâtir notre Pays et à préparer l’avenir ». Le président du Pays est revenu sur le texte de la réforme des retraites. « Beaucoup d’entre vous ont participé aux travaux que j’ai ouvert dès ma prise de fonction pour cette réforme », a tenu à rappeler le président du Pays.

Les partenaires sociaux affirment avoir « écouté mais pas entendu » le discours du président Edouard Fritch. La secrétaire générale de Otahi, Lucie Tiffenat, estime ne pas être « satisfaite » de ce nouveau texte. « C’est encore nous qui allons payer, c’est ce qui m’attriste le plus. Et c’est mon rôle de défendre le pouvoir d’achat des salariés ».

A la CSIP, Eugène Sommers a affirmé qu’il craignait toujours des départs précipités à la retraite en raison de l’application de cette réforme. Il estime que la CPS n’arrivera pas à payer les retraites.

Enfin, le secrétaire général de O oe to oe rima, Atonia Teriinohorai, regrette de ne pas avoir été entendu sur la mise en place d’une taxe ou sur sa demande d’augmentation de la cotisation retraite pour renflouer les caisses. Le syndicaliste ne veut pas laisser en héritage aux générations futures une retraite à 62 ans.