Electeurs décédés, inscrits en doublon ou partis du territoire… Les problèmes d’actualisation des listes électorales relevés lors des précédentes élections doivent être résolus avec la mise en place au 1er janvier prochain d’un « répertoire électoral unique » actualisé en temps réel.

Lors des dernières élections territoriales, plusieurs tavana de Polynésie française avaient dénoncé des problèmes d’actualisation des listes électorales, notamment pour expliquer une partie de l’abstention. Selon plusieurs témoignages recueillis par Radio 1 à l’époque, des électeurs inscrits étaient parfois décédés, inscrits dans deux communes ou avaient quitté le territoire.

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Pourtant cette situation doit être réglée par la réforme de la gestion des listes électorales entreprise depuis 2016. Vendredi, les représentants des communes de Tahiti et Moorea et ceux du haut-commissariat ont fait un point d’étape sur cette réforme qui entrera en vigueur au 1er janvier prochain.

La principale nouveauté consiste en la création d’un « répertoire électoral unique » (REU), dont la première utilisation est programmée pour les élections européennes de mai 2019. Un nouveau répertoire géré par l’INSEE et par l’ISPF qui permettra une plus grande souplesse dans l’actualisation des listes électorales.

Ainsi, les électeurs pourront désormais s’inscrire sur une liste jusqu’à six semaines avant la date d’un scrutin et toute nouvelle inscription entraînera automatiquement la radiation de la liste précédente. Ce répertoire recensera en temps réel l’ensemble des électeurs de manière nationale et permanente, afin de produire des listes électorales au plus proche de la réalité, extraites par les communes avant chaque scrutin.

L’objectif étant à la fois de remédier aux imperfections des listes électorales, de simplifier les démarches d’inscriptions sur les listes, d’alléger la charge de travail dévolue aux communes et de fiabiliser les listes électorales.