© Benoît Buquet

La sélection du 16^e Festival international du film documentaire océanien (Fifo), qui se tiendra du 2 au 10 février à la Maison de la culture, a été présentée ce jeudi matin. Une place importante y est donnée aux femmes, aux menaces sur l’environnement et aux quêtes identitaires des peuples océaniens.

Pas moins de 59 films tournés en Océanie ou traitant de l’Océanie ont été sélectionnées pour le 16e Fifo : 13 documentaires en compétition, 15 documentaires hors compétition et 9 documentaires dans la catégorie « Plus d’Océanie » qui seront visibles durant tout le festival. Mais aussi 11 courts et moyens métrages retenus pour la « Nuit de la fiction » le 2 février. Et 11 courts métrages pour la soirée « Fenêtre-sur-courts » du 4 février.

Les documentaires proviennent principalement d’Australie, de Nouvelle-Zélande et de Nouvelle-Calédonie. La présidente de l’Afifo, Miriama Bonno, estime que les films sélectionnés traitent beaucoup de la place des femmes, de la montée du niveau des océans et des recherches de liens culturels des jeunes Océaniens.

Pour la Polynésie française, six documentaires sont programmés hors compétition. Un seul documentaire produit en Polynésie française est en compétition : Patutiki, l’art du tatouage des îles Marquises, de Heretu Tetahiotupa et Christophe Cordier. Les quêtes identitaires des peuples de l’Océanie sont une nouvelle fois très représentées à l’écran, explique Miriama Bonno.

Les billets pour le Fifo sont en vente dans le hall du Grand théâtre de la Maison de la culture : 1 000 Fcfp la journée, 2 500 Fcfp les trois jours.

Le Fifo 2019 proposera à nouveau des ateliers d’écriture de scénario, de pitch, de reportage et de montage vidéo, de doublage audio… Un programme particulier est destiné aux écoliers, et 5 000 élèves sont déjà inscrits.

Toute la sélection et le programme sur www.fifotahiti.com.