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Un nouveau cas, cette fois-ci « autochtone », de dengue de type 2 a été identifié mardi après-midi à Papeete dans le quartier Taunoa. Des actions locales de démoustication vont être menées, mais la direction de la santé recommande surtout une « protection personnelle » de chacun contre les moustiques.

La direction de la Santé a organisé mercredi après-midi un point presse au lendemain de la découverte d’un second cas de dengue de type 2 à Tahiti depuis le cas « importé » de Nouvelle-Calédonie en février dernier. Sensible différence aujourd’hui, le second cas identifié est un cas de dengue « autochtone », ce qui signifie que la malade a contracté le virus en Polynésie et qu’il existe un ou des moustiques contaminés par la dengue de type 2 au fenua.

Selon la responsable du bureau de veille sanitaire, Marine Giard, le second cas est une personne qui n’a jamais voyagé et qui réside à Papeete dans le quartier Taunoa. Une personne qui a consulté le 8 mars et dont les résultats du prélèvement positif pour la dengue de type 2 n’ont été connus que mardi après-midi à 16h30.

Le risque est évidemment celui d’une épidémie de dengue de type 2, puisque le virus n’a plus circulé depuis début 2000 et que 80% de la population polynésienne n’est pas immunisée contre ce sérotype de la dengue.

Le Centre d’hygiène et de salubrité publique a pris les mêmes mesures que pour le cas signalé à Mahina en février. Des visites de repérage ont été faites mercredi matin pour une pulvérisation vendredi. Une nouvelle fois, les ruchers situés à proximités ont été recensés pour éviter au maximum l’intoxication des abeilles. Et d’autres opérations, notamment de porte-à-porte, vont être menées dans les prochains jours avec les agents de la commune de Papeete, comme l’explique la directrice du Centre d’hygiène, Glenda Melix.

La direction de la santé recommande tout particulièrement à la population de Tahiti une « protection personnelle » accrue contre les moustiques et une chasse aux gîtes à moustiques. Avec l’épidémie de grippe actuellement en cours, il est également recommandé aux personnes qui ont plus de 38°C de fièvre de consulter impérativement un médecin.