ACTUS LOCALESSANTÉ L’échographie mammaire bientôt gratuite ? Benoit Buquet 2019-04-25 25 Avr 2019 Benoit Buquet àDR L’assemblée de la Polynésie française examine ce jeudi 25 avril une modification du dépistage des cancers du sein et de l’utérus. Si la loi est votée, l’échographie mammaire deviendra gratuite. L’assemblée de la Polynésie française doit examiner aujourd’hui un projet de loi modifiant le dépistage des cancers gynécologiques. La loi qui, en 2003, avait instauré un dépistage gratuit des cancers du sein et de l’utérus doit être modifiée par ce projet du gouvernement. Le texte qui se présente en séance plénière propose, après un amendement adopté en commission de la santé, de rendre gratuites les échographies mammaires : « Suite au constat qu’un des motifs de refus du dépistage du cancer du sein est le paiement de l’échographie, parfois nécessaire en complément de la mammographie, deux amendements ont été adoptés par la commission afin de prendre en compte les actes d’échographie mammaire dans les actes médicaux pris en charge dans le cadre du dépistage », soulignent les rapporteuses du texte Virginie Bruant et Béatrice Lucas. La première consultation chez le médecin, notamment celle pour la réalisation du frottis nécessaire pour la détection du cancer de l’utérus, ne sera pas totalement gratuite mais reste remboursée par la CPS. Les tranches d’âge modifiées Par ailleurs, si la loi est votée, le dépistage du col de l’utérus sera gratuit, non plus « dès l’âge de 20 ans », mais « de 25 à 64 ans révolus ». « Le dépistage avant 25 ans détecte majoritairement des lésions qui n’évolueront pas jusqu’à des stades de cancers, entraînant souvent des traitements inutiles et susceptibles d’avoir des impacts négatifs sur les grossesses à venir », selon le rapport. Le dépistage du cancer du sein changerait aussi de tranche d’âge. Avec ce texte, il serait gratuit, non plus « dès l’âge de 50 ans » mais pour la tranche d’âge « de 50 à 74 ans révolus » puisque, selon les rapporteuses du texte, « la mammographie de dépistage serait efficace pour réduire la mortalité par cancer du sein chez les femmes âgées de 50 à 69 ans, et que la réduction de la mortalité bénéficie aussi aux femmes dépistées entre 70 et 74 ans ». Pour 2019, une enveloppe de 120 millions de Fcfp est dédiée à la mise en œuvre du programme de dépistage. À « horizon 2020 », le conseil des ministres pourrait, selon un autre amendement introduit en commission, décider de mettre en place des « dépistages organisés ». Il s’agirait « d’invitations nominatives à la réalisation du dépistage de patientes cibles ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)