ACTUS LOCALESENVIRONNEMENT Les terres polluées de Hao iront-elles à Moruroa ? La rédaction 2019-09-17 17 Sep 2019 La rédaction ©Presidence Le président Édouard Fritch a rencontré à Paris, ce mardi, la ministre des Armées Florence Parly. Il a plaidé pour la continuation de la dépollution de Hao, et pour une modification des contrats de redynamisation des sites de défense, car l’élaboration des projets sur ces sites prend plus de temps que prévu. Le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, a été reçu, mardi à Paris par Florence Parly, ministre des Armées. Au cœur de leurs échanges, les terres polluées de Hao et la nécessité, par ailleurs, d’un contrat entre l’État et chacune des six communes bénéficiant de terrains militaires cédés au franc symbolique. Les terres de Hao encore polluées aux métaux lourds « Le ministère des Armées a commencé une première phase de dépollution à Hao, sur les terres polluées aux hydrocarbures. Cette expérience a bien réussi. Il y a maintenant la deuxième phase, celle de la dépollution des terres polluées aux métaux lourds », a insisté Édouard Fritch. Pour cela, le Pays a envisagé différentes solutions avec la ministre Florence Parly, comme l’évacuation de ces terres polluées sur l’atoll de Moruroa. « Le but poursuivi est de pouvoir libérer les assises foncières de Hao, de façon à ce que cet atoll puisse connaître un développement dans les années à venir », a précisé le président de la Polynésie française. Six contrats avec le ministère des Armées Par ailleurs, Édouard Fritch a souhaité la démultiplication des contrats de projets entre l’État et les communes bénéficiant de terrains militaires cédés au franc symbolique. « Dans le cadre du livre blanc, six communes de Polynésie ont pu bénéficier de terrains militaires au franc symbolique sur lesquelles les communes construisent aujourd’hui des outils de développement pour compenser le départ du CEP », a-t-il indiqué. La difficulté réside dans le fait qu’à ce jour il n’existe qu’un seul contrat avec le ministère de la Défense. Or ces communes n’avancent pas à la même allure dans l’évolution de leurs projets. « L’objet de notre demande a été que nous puissions en avoir six, c’est-à-dire un contrat pour chaque commune et de les prolonger en cas de besoin de façon à ce qu’elles puissent être fin prêtes pour lancer leurs projets de développement. La ministre n’y voit pas d’inconvénient », s’est-il réjoui. Avec communiqué Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:CEPcrsdHaoMoruroa