ACTUS LOCALESTRANSPORTS

Les aéroports polynésiens au cœur des réflexions

La date du transfert par l’État au Pays des trois aéroports de Bora-Bora, Raiatea et Rangiroa a été fixée au 1er avril 2020. Jean-Christophe Bouissou, ministre du Logement en charge des transports interinsulaires et des infrastructures aéroportuaires, a piloté ce lundi le lancement d’une étude portant sur les aéroports de Rangiroa et Nuku-Hiva afin de les faire évoluer en aéroports internationaux.

Le groupe de travail sur le transfert au Pays des trois aérodromes de Bora-Bora, Raiatea et Rangiroa s’est réuni pour la première fois la semaine dernière. Le transfert a été fixé au 1er avril 2020. Les représentants des services de l’aviation civile de l’État et du Pays, ainsi que les collaborateurs du secrétaire général du Haut-commissariat et du ministre en charge du transport aérien interinsulaire, Jean-Christophe Bouissou, se sont accordés sur le cadre des discussions du groupe de travail, et le rétroplanning global des opérations. La prochaine réunion a été fixée à fin novembre.

Une étude menée par Aéroports de Paris Ingénierie

Ce lundi c’était au tour des aéroports de Rangiroa et Nuku Hiva d’être au centre de l’attention. Jean-Christophe Bouissou a reçu Thomas Cormier, ingénieur conseil de ADP Ingénierie (Aéroports de Paris), accompagné de Yannick Chung Sao de la direction de l’Aviation civile, afin de lancer une étude préliminaire sur les aéroports de Rangiroa et de Nuku Hiva.

Le gouvernement souhaite réfléchir à la possibilité de transformer ces deux aéroports, le premier en aéroport international de dégagement, et le second en aéroport international à vocation régionale. Un axe de développement qui figure déjà dans le Schéma d’aménagement général de la Polynésie, qui sera bientôt présenté à l’approbation de l’assemblée.  Actuellement l’aéroport de dégagement pour Tahiti est celui de Rarotonga aux Îles Cook, à moins de trois heures de vol du fenua. La Polynésie souhaite cependant bénéficier de son propre aéroport de dégagement à l’avenir. Cette étude préliminaire va durer deux mois et demi et porte principalement sur trois phases : l’étude de faisabilité technique et physique, opérationnelle, et des coûts prévisionnels d’investissement et d’exploitation de ces deux aéroports dans leur configuration de plateforme internationale.

©Presidence

 

 

Article précedent

Un huis clos carcéral au Petit théâtre

Article suivant

Il frappe sa femme enceinte de huit mois

Aucun Commentaire

Laisser un commentaire

PARTAGER

Les aéroports polynésiens au cœur des réflexions