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Édouard Fritch et Dominique Sorain évoqueront ensemble, ce vendredi matin à 11 heures, la reprise des vols internationaux dès le mois de juillet. Le président du Pays se prononce clairement pour un système de contrôle à l’entrée du territoire qui permettra aux touristes de séjourner en Polynésie sans confinement. « Aujourd’hui, si nous voulons sauver l’économie, il faut ouvrir le pays », dit-il.

Et déjà ce vendredi après-midi, le président du Pays confirmait que la Polynésie sera de nouveau reliée au monde, dès le mois de juillet.

« Nous sommes en train de vérifier les conditions qui nous permettraient de recevoir des touristes dès le mois de juillet puisque nous avons décidé, effectivement, d’ouvrir le ciel. » Et Édouard Fritch se prononce en faveur d’un système de contrôle, qui reste à préciser, « pour que les touristes puissent rentrer chez nous sans confinement. » Car il le reconnaît, « quel serait l’intérêt de venir s’enfermer dans une chambre d’hôtel ? »

« L’obligation de se tester avant sera incontournable, et arrivées ici, je pense qu’il faudra que l’on fasse d’autres tests sur ces personnes qui viennent de l’étranger, au 2^e jour, 3^e jour, 4^e jour, je ne sais pas encore, » explique le président.

Pas de date précise pour l’instant : « Quand les compagnies seront prêtes, répond le président. Ce ne sont pas des compagnies à but non lucratif, elles ne vont pas voler si elles n’ont pas de quoi faire du business. Tout le monde parle de visibilité. La visibilité elle est là, je leur ai dit : 1^er juillet, volez, allez-y, mais ce n’est pas suffisant. Elles veulent savoir quel va être le parcours du touriste qui vient en Polynésie française. » Il faudra aussi, souligne Édouard Fritch, mettre en place une pédagogie en direction d’une partie de la population qui redoute les nouvelles arrivées.

Le président rejoint donc les professionnels du tourisme dont les voix enflent, ces derniers jours, pour réclamer un retour rapide à la normale. « À un moment donné, il faut que les élus, que le gouvernement prenne des risques. Des risques calculés, soit, mais des risques qui restent des risques. Aujourd’hui, si nous voulons sauver l’économie, il faut ouvrir le pays. »

Pour l’instant, en raison de la fermeture des États-Unis à la plupart des ressortissants européens, même en transit, la Polynésie ne devra compter que sur les visiteurs nord-américains.

Reste donc à définir précisément la date de reprise des vols, et les modalités de contrôle sanitaire qui seront appliquées aux visiteurs. La conférence de presse qui se tient ce matin à 11 heures, à suivre en direct sur Radio1 et en FaceBook Live, devrait fournir quelques précisions.