Les derniers chiffres du ministère de la Santé indiquent que la propagation de l’épidémie continue au fenua. Le nombre d’hospitalisation augmente encore alors que les autorités observaient déjà, en début de semaine une « tension sur l’offre hospitalière ».

Après l’explosion de ce début de semaine, le nombre de cas actifs est en baisse (939 ce vendredi contre 1102 lundi). Il faut dire que plus de 700 personnes ont été autorisées à sortir d’isolement dans la semaine, après 7 jours sans symptôme. Mais le rythme de détection des cas, limité par les capacités de tests, reste élevé, avec 224 cas positifs supplémentaires en 48 heures. Pour rappel, les autorités privilégient depuis la mi-septembre le dépistage des cas symptomatiques. Ce qui amène à un taux de positivité des tests qui frisait les 50% la semaine dernière. Ce qui veut dire, aussi, que le nombre de cas actif est largement sous-estimé.

57 ans d’âge moyen au CHPF

Du côté de Taaone, la saturation est encore loin, du moins du point de vue des lits et du matériel. Mais les autorités observaient déjà, mardi, une « tension dans l’offre hospitalière » en raison du Covid. Et les hospitalisations, qui ont doublé en deux semaines, continuent leur progression. 61 personnes sont aujourd’hui hospitalisées après une contamination, dont 10 en réanimation. Si le Dr Jacques Raynal a tenu à rassurer sur les capacités en lits, ce vendredi, les effectifs, eux, sont déjà en tension, notamment aux urgences. Le bulletin épidémiologique de la semaine dernière indiquait un âge moyen de 57 ans chez les personnes hospitalisées en filière Covid. Les hospitalisations sont généralement courtes : 6,7 jours, en moyenne.

Un 14e décès lié à l’épidémie est à déplorer. Aucune information n’a été communiquée par les autorités sur cette nouvelle victime. Mais le bulletin épidémiologique indiquait, sur la base des données de la semaine dernière, que les victimes du Covid avaient en moyenne 76 ans et était tous atteint d’au moins un facteur de risque de gravité (pathologie cardiaque ou pulmonaire préexistante, obésité…). Les décès surviennent en moyenne après une semaine d’hospitalisation, et pas nécessairement réanimation : la moitié d’y victime n’y ont pas séjourné.