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BSEO n°355 : « Voyageurs improbables en terre polynésienne »

Couverture du BSEO n°355, Charles Darwin dans la vallée de la Tuauru. ©MB/Radio1

La Société des études océaniennes présente son bulletin n°355. Il met à l’honneur des personnages peu connus qui ont effectué des séjours en Polynésie entre le XIXe et le XXe siècle. Charles Darwin dans la vallée de la Tuauru à Mahina est le plus connu, mais les autres sont toutes des femmes, aventurières pour beaucoup, auteures pour quelques-unes. 

En couverture, la vallée de la Tuauru visitée par Charles Darwin en 1835. Le dernier numéro du Bulletin de la Société des Études Océaniennes est dédié aux Visiteurs improbables en terre polynésienne. Mis à part le père de la théorie de l’évolution, les personnages évoqués n’ont pas nécessairement « marqué la mémoire collective » explique le coordinateur de cette publication, Robert Veccella : Jeanne Baret, Adèle Dombasle, Aurora Bertrana. C’est au hasard des découvertes dans les archives du Pays que l’idée de cette publication est née.

Des femmes aventurières ou auteures, avec un regard hors du commun sur la Polynésie

Un volume jugé épais par Vähi Richaud, présidente de la S.E.O. Plus de 300 pages dont beaucoup sont dédiées à des femmes, « mais il ne s’agit pas d’un ouvrage féministe » précise le coordinateur. Elles ont pourtant un regard personnel à apporter sur les îles Marquises et Tahiti notamment, au XIXe et XXe siècles. Pour en parler, la SEO assure avoir fait appel à chaque fois aux meilleurs spécialistes de l’histoire des personnages concernés, ce qui donne lieu comme à l’accoutumée à des articles en langue étrangère traduits en français. L’idée est de donner envie au lecteur de redécouvrir des ouvrages comme Fenua Tahiti de Bertrana Aurora, des trésors chinés dans les archives par ces passionnés d’Histoire.

La Société d’études océaniennes, au service de la culture depuis 1917

La SEO est la plus ancienne société savante de Polynésie. Sa bibliothèque est riche de plus de 10 000 ouvrages, certains rares et précieux, qui en font la plus importante de la Polynésie française et sans doute en Océanie orientale. Les livres, pour la plupart peuvent être consultés sur place.

C’est grâce à ses contributeurs mais surtout au financement du Pays que le Bulletin de la Société de études océaniennes voit le jour deux fois par an depuis 1917. Entièrement produit à Tahiti, et financé par le Pays, il est distribué gracieusement à ses membres qui paient une cotisation annuelle, et est également disponible à la vente pour le public. Cette édition a été imprimée en 500 exemplaires et est relativement volumineuse (351 pages). On peut se procurer le Bulletin pour 1 700 Fcfp, au siège de la SEO, en librairie à Tahiti, ou en formulant sa demande par e-mail. Les numéros antérieurs à 2008 sont disponibles en version numérisée. On peut également rejoindre la SEO, pour une contribution annuelle de 5 000 Fcfp (3 000 Fcfp pour les étudiants) qui inclut l’envoi du Bulletin.

 

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