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Ocean Park : il revendique le terrain mais soutient le projet

©CP/Radio1

Le terrain qui doit accueillir le projet immobilier Ocean Park à Punaauia est revendiqué par Ariifanau Aroita, qui dit l’occuper depuis 1982. Après s’être opposé au projet, il affirme à présent le soutenir, notamment au nom de « l’emploi pour les riverains ».

L’homme est un habitué de la revendication foncière : il avait revendiqué la propriété Rivnac avant la construction du Méridien, et en 2016 il avait retardé l’ouverture du cimetière de Vaitavere en revendiquant des terres acquises par la mairie. Entre les deux, c’est sur l’ancien terrain de l’hôtel Tahiti que Ariifanau Aroita avait concentré son attention. Il dit y avoir pris ses quartiers en 1982, et commencé à entretenir le terrain : « C’est là qu’on allait faire la bringue avec les copains. »  Il y reste lorsque la propriété passe aux mains d’un investisseur japonais, puis à celles de Louis Wane. Depuis 2019 une procédure est en cours pour faire reconnaître la prescription trentenaire, affirme-t-il, mais l’affaire n’est toujours pas tranchée, ce qui aurait fait échouer deux procédures d’expulsion initiées par Louis Wane.

Début mai 2022, Ariifanau Aroita avait participé à la manifestation contre le projet. Mais il a changé d’avis, faisant le chemin inverse que le tavana Simplicio Lissant et son conseil municipal, à présent défavorables. Lui qui dit avoir toujours « fouillé » les projets à Punaauia pour vérifier qu’ils sont dans les clous se dit à présent satisfait : « J’ai vu que tout est en règle, que Raffarin (sic) il a fait son travail comme il faut ». Il se dit convaincu que l’accès à ce quartier et l’environnement seront protégés. et déclare qu’il soutient le projet, au nom de « l’emploi pour les riverains ».

L’ancien opposant pense maintenant que le projet sera accessible aux Polynésiens, qu’il faut « voir loin » et que le projet est « si grandiose » qu’il sera admiré de tous : « On n’a jamais vu un projet comme ça en Polynésie » conclut-il.

Cette opposition levée, le groupe City et son bureau d’études peuvent donc avoir accès au terrain.

 

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