ACTUS LOCALESPOLITIQUE Le Pays envisage un partenariat avec des missionnaires pour « aider la jeunesse » des îles La rédaction 2023-01-20 20 Jan 2023 La rédaction Le président Édouard Fritch a reçu ce vendredi une délégation de « Youth with a mission ». L’organisation missionnaire chrétienne, basée aux États-Unis et qui disposerait d’une « flotille » a proposé d’apporter une aide « matérielle mais aussi mentale et spirituelle » à la jeunesse des îles isolées. Une idée bien accueillie du côté du Pays. Connu en français sous le nom de « jeunesse en mission », créé aux États-Unis dans les années 60, l’organisation fait partie de la mouvance évangélique et se présente comme un « mouvement international composé de chrétiens provenant de multiples cultures, dédié à servir Jésus dans le monde entier ». « Déjà en contact » avec certaines communes comme Faa’a, Moorea, mais aussi des îles des Tuamotu et des Marquises, ses représentants américains et hawaïens ont été reçu à la présidence en présence de Teura Iriti, maire d’Arue, mais aussi du pasteur Eduardo Cicero. Leur but : « proposer à la Polynésie française une collaboration visant à apporter une aide non seulement matérielle mais aussi mentale et spirituelle à la jeunesse polynésienne vivant dans les îles isolées ». Une « flotille » et une collaboration avec les « maires et les écoles » Dès le mois d’avril, l’organisation missionnaire qui compte pas moins de 18 000 volontaires dans le monde – les techniques d’encadrement et de formation de ces volontaires lui avait valu quelques critiques par le passé, notamment sur son autoritarisme et son dénigrement de la pensée critique – propose de mettre à disposition sa « flottille » qui serait alors déployée vers « les îles isolées mal desservies ». Les membres et volontaires de Jeunesse en Mission travailleraient alors « en étroite collaboration avec les maires, les églises et les écoles ». Une proposition « qui pourrait aider la jeunesse polynésienne » d’après le communiqué de la présidence, qui a visiblement bien accueilli l’idée. « La mise en œuvre de ce projet nécessite toutefois la définition d’un cadre, qui pourrait prendre la forme d’un protocole d’accord » précise tout de même le Pays. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)