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Baroud d’honneur des syndicats contre la réforme des retraites

©CP/Radio1

Un mouvement de grève suivi à 20,7% par les enseignants du 1er et du 2nd degré, face à une réforme déjà adoptée et qui a peu de chances d’être annulée par la proposition de loi qui sera débattue jeudi à l’Assemblée nationale. Mais d’autres sujets sont encore sur la table, notamment l’indemnité temporaire de retraite.

Plusieurs syndicats avaient appelé au rassemblement, ce mardi matin aux monuments aux morts, dans le sillon de la journée de grève nationale. Une mobilisation contre la réforme des retraites pourtant déjà adoptée et dont les arrêtés d’application sont en préparation, alors que l’Assemblée nationale examinera la 8 juin la proposition de loi du groupe LIOT visant à revenir à un âge légal de départ à 62 ans. Le texte a été vidé de sa proposition majeure en commission, mais les opposants à la réforme espèrent encore l’examen d’un nouvel amendement en séance.

Selon la présidence, on comptait dans l’enseignement 33,6% de grévistes dans le premier degré, et seulement 9% dans le second degré, pour un taux global de 20,7%.

Au fenua, les représentants des fonctionnaires d’État, voulaient aussi parler de l’indemnité temporaire de retraite, et du mécanisme de compensation face à l’extinction progressive de ce dispositif qui doit s’achever en 2028.  Ils ont été reçus par le secrétaire général du Haut-Commissariat, Éric Requet. Le dispositif compensatoire « hybride » envisagé par l’UNSA serait financé à la fois par l’État et par des cotisations sur la partie indexée du traitement des fonctionnaires d’État.

D’après le porte-parole de l’UNSA Thierry Barrère, la réflexion avance petit à petit à Paris.

À noter que l’ITR fait aussi partie des sujets évoqués par Moetai Brotherson lors de sa rencontre avec Gérald Darmanin. Le président considère le dossier comme prioritaire et a demandé au ministre d’accélérer le rythme des discussions pour que ces mesures compensatoires puissent être intégrés au projet de la loi de Finance 2024. Pour autant, le comité de suivi de l’ITR installé en février dernier à Paris, auquel participaient le sénateur Teva Rohfritsch et Moetai Brotherson alors député, ne rendra ses conclusions qu’en juillet alors qu’elles étaient attendues ce mois-ci, a-t-on appris aujourd’hui.

 

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