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La troupe du Jamel Comedy Club au fenua fin septembre

La nouvelle génération du stand-up français sera sur la scène du Motu de l’Intercontinental Tahiti les 20 et 21 septembre. Nash, Sofia Belabbes, Ayoub Marceau, Farid Chamekh, Kino, PV… Des étoiles montantes du rire, aux vannes acérées et aux sketchs décapants, qui suivent les traces des dizaines de stars du rire et de l’écran sortis du Jamel Comedy Club, véritable pépinière de talents.

Le Jamel Comedy club, c’est avant tout un « label », et un label de très haute qualité en matière d’humour. Quand Jamel Debbouze lance son idée en 2006, sur scène et à la télévision, l’idée est claire : constituer un « réservoir » de nouveaux talents, « diversifier » la scène francophone, mettre en lumière des jeunes humoristes souvent cantonnés aux petites scènes de quartier… Et surtout promouvoir le stand-up « à l’américaine », dans lequel les comiques cassent le mur qui les sépare du public en même que les codes du rire… Plus de 15 ans plus tard, presque autant de saison à succès pour le club, c’est peu de le dire, le contrat est rempli. Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, le Comte de Bouderbala, Malik Bentalha, Claudia Tagbo, ou Blanche Gardin… Tous ont pu profité du « tremplin » du Jamel Comedy Club, « le meilleur centre de formation des stand-uppeurs de France » d’après ses anciens élèves, qui ont envahi les scènes mais aussi les plateaux de cinéma et de télé.

Mais plus qu’une école, le « JCC » c’est une troupe bien rodée, dont les membres se passent en permanence le relais mais qui remplit les salles de l’Olympia aux grands festivals internationaux. Entre les vannes, impros et passages à sketchs, le collectif a développé un savoir-faire : maintenir une ambiance bouillonnante toute la soirée. À Tahiti, ils seront six à se passer le micro et le tabouret. Six jeunes humoristes aux parcours, profils et styles très différents, mais qui ont en commun d’être déjà en vue dans le circuit du rire, sur le planches parisiennes ou sur les réseaux sociaux. « Les gens talentueux, ça ne se trouve pas aussi facilement. Là, on est sûr d’avoir trouvé des gens qui vous feront rire. Je suis sûr de ma copie », assure Jamel, qui, même s’il ne suit plus la troupe en tournée, reste le « patron » et le coach régulier du club, invité au fenua par SA Productions. Les places pour ces deux soirées exceptionnelles sont disponibles sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour et à l’accueil de Radio 1 et Tiare FM à Fare Ute.

Petit tour d’horizon des ces étoiles montantes que les Polynésiens pourront découvrir au motu de l’Intercontinental… et qu’ils risquent de retrouver plus tard dans beaucoup d’autres projets :

  • Nash. Cette trentenaire avait suivi un cursus pour devenir experte comptable… Le « coupe de foudre » pour le stand-up en a décidé autrement. Cette « addicte de la scène » à commencé à se faire un nom dans le circuit parisien, avec ses anecdotes tordantes, sa joie de vivre, ses petits clashs avec le public, et ses talents d’impro qui font de chaque soirée un spectacle inédit :

  • Ayoub Marceau. Ancien athlète de haut niveau, il a lâché sa perche pour le micro, et on l’en remercie. Ayoub parle de lui, de ses potes, de l’actualité, et dans le fond, de la société. À chaque fois avec la même patte : beaucoup d’absurde, un brin de provoc, et de la vanne bien aiguisée.

  • Sofia Belabbes. Ses scènes, c’est un peu « un déj entre potes, dans le fast food du coin » : on se raconte sa vie, ses peines de cœur et ses « kiffs » du moment, on parle de ses problèmes de poids ou de la gueule des passants. Sofia Belabbes, tombée dans l’humour quand elle était toute petite, mise sur la convivialité, et n’a pas peur de se livrer.

  • Farid Chamekh l’assume : il n’a rien à faire là. Ce campagnard distrait, immature et touche-à-tout aurait pu rester fonctionnaire – il a eu les concours – devenir danseur – il est allé jusqu’à Sao Paulo pour apprendre la Capoeira – faire des animations dans les hôpitaux psychiatriques. Mais il est bien là, avec le Jamel comedy club, après avoir voyager avec Jamel « himself » pour la première partie de sa tournée. Son parcours étonnant, il en fait du rire en barre, mais il peut aussi compter sur un regard très aiguisé sur la société…

  • Kino. Un des plus expérimentés de la troupe. Passé par la radio, avec Yassine Belattar notamment, par des projets télé, et par beaucoup de scènes, Kino a gardé pour la Polynésie le meilleur de son spectacle « Bon à rien mais prêt à tout ».

 

  • PV. Stand-up, personnage ou impro ? Difficile à dire avec PV, toujours entre plusieurs registres. Mais qu’importe pour le public, le résultat est le même : un voyage dans l’esprit rêveur – et un brin tordu – de « Pierre-Vitor », et une tranche de rire assurée.

APF Nicole Sanquer
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