Le délibéré concernant le docteur Jean-Paul Théron a été prononcé ce mardi. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences volontaires sur un clerc d’huissier et outrage sur une gendarme en 2020, qui avaient successivement tenté de lui délivrer une convocation à une audition. Pour l’heure, il laisse à ses avocats de décider s’il y a lieu de faire appel.

Comme lors de son procès du 20 septembre, où il estimait qu’il s’agissait d’une « affaire politique »,  le docteur Théron qui espérait une relaxe, ne s’est pas déclaré déçu par le délibéré. « Déçu non, car ces dernières années j’ai perdu confiance dans le système judiciaire français, (…) tout cela a été fabriqué pour me nuire, ce que je comprends car j’étais un médecin qu’il fallait faire taire. »

Estimant la sanction, « lourde, compte tenu des mensonges de la gendarme », il assure qu’il portera plainte contre celle-ci pour « faux témoignage et dénonciation mensongère ». Il se « réserve aussi le droit de rentrer sur le ring avec le procureur Leroy car c’est lui qui a orchestré tout cela, au nom de l’État. »

Outre la peine avec sursis, il doit verser aussi 200 000 Fcfp de provision pour le clerc d’huissier en vue d’une expertise psychologique et 80 000 Fcfp de frais d’avocat. Concernant la gendarme outragée, il devra lui verser 50 000 Fcfp de dommages-intérêts ainsi que 60 000 Fcfp pour les frais d’avocats. Enfin s’agissant du Conseil de l’Ordre des médecins qui s’était aussi portée partie civile pour « manquements à l’idéologie », le médecin devra s’acquitter d’une somme de 120 000 Fcfp au total.