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La Dépêche de Tahiti licencie ses quatre derniers salariés

Les quatre salariés de La Dépêche de Tahiti, reprise en août 2022 par Patrice Colombani, ont signé leur licenciement économique ce mardi. Mais les actionnaires disent que le titre « n’est peut-être pas mort », à condition de « trouver la formule ».

« On s’y attendait, ce n’est pas une surprise », dit un employé de La Dépêche de Tahiti. Ce mardi les quatre journalistes titulaires du quotidien local ont signé leur licenciement économique, annonçaient nos confrères de TNTV. Le groupe avait été liquidé et sa dette de 600 millions effacée en avril 2022 au terme de huit ans aux mains de Dominique Auroy. Le quotidien avait été repris en août de la même année, à la barre du tribunal de commerce, par la société Naos créée pour l’occasion par Patrice Colombani, tandis que le groupe Martin reprenait les trois magazines Tiki Mag, Fenua’Orama et Maisons du Fenua, via sa filiale STP Multipress.

La transaction n’avait été finalisée qu’en novembre 2022, et le journal avait repris vie le mois suivant, sous forme numérique. Le retour annoncé de la version papier ne s’est jamais matérialisé. Sur la dizaine de personnes qui travaillaient alors pour La Dépêche, il ne restait ce matin que quatre salariés. Si les nouveaux actionnaires avaient « investi pas mal d’argent », la publicité et donc la rentabilité n’ont pas été au rendez-vous, et ils estiment qu’il aurait fallu trois ans pour réellement sortir la tête de l’eau. Mais le titre « n’est peut-être pas mort », dit-on, à condition de « trouver la formule », avec notamment « une rédaction moins coûteuse ».

 

 

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