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Moetai Brotherson vise une part de 25% du PIB pour l’audiovisuel et le numérique

©CP/Radio1

Le président du Pays a présenté ce vendredi matin les Assises du numérique et de l’audiovisuel qui se tiennent à la présidence les 9, 12 et 13 février prochains. L’objectif est d’écrire la feuille de route pour ce secteur qui représente aujourd’hui 3% du PIB polynésien, une part que Moetai Brotherson veut faire monter à 25% dans dix ans.

L’audiovisuel et le numérique, domaines réservés du président, n’avaient pas encore eu leurs assises, ces grand-messes qui servent à dresser l’état des lieux pour les nouveaux arrivants aux manettes de façon à construire une « feuille de route » ou autre « schéma directeur » après avoir écouté les doléances des professionnels et les objections des services administratifs. Ce sera chose faite les 9, 12 et 13 février, à la présidence, où ces assises se tiendront en profitant de la présence des invités internationaux du Fifo.

Moetai Brotherson ne révèle rien du programme exact de ces trois jours : « Je suis en mode teasing », dit-il. Mais donne tout de même les grands axes : les conditions à mettre en place pour permettre davantage de productions locales, les filières de formation, la diffusion au-delà des frontières du fenua, l’accueil des tournages étrangers, et notamment ceux des « blockbusters ».

Il sera donc question de la création d’un Tahiti Film Office, un « serpent de mer » qui refait surface périodiquement mais qui n’a jamais été réellement développé. Il sera chargé d’attirer les grandes productions internationales, en s’inspirant des dispositifs mis en place par le Centre national du cinéma, qu’il a rencontré lors de son dernier passage à Paris. Notamment en augmentant l’attractivité du fenua, comme le fait par exemple Fidji, par des abattements fiscaux aux tournages étrangers, et en révisant le système d’aides aux sociétés locales de production.

Il sera aussi question d’accompagner les talents locaux, qui sont pour la plupart autodidactes. Acteurs, techniciens ou développeurs ont besoin de filières de formation, et là aussi il pourrait y avoir des annonces liées à la visite récente de Moetai Brotherson à La Bastide rouge de Cannes, campus « qui est un modèle pour moi », dit -il.

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