ACTUS LOCALESJUSTICE Quatre sites de vente de paka en ligne fermés par la justice Charlie Réné 2024-03-25 25 Mar 2024 Charlie Réné Une saisie et destruction de 600 pieds réalisées dans le cadre de l'opération Place nette. Des investigations menées par le parquet et la gendarmerie ont permis de sanctionner une quinzaine d’acheteurs et de vendeurs de cannabis en ligne, de saisir de l’herbe et des pieds au fenua. Mais aussi d’obtenir la fermeture, via la plateforme nationale Pharos, de quatre sites de vente de drogue sur internet, agissant en Polynésie et « comprenant plus de 1500 membres ». Lire aussi : Déchets, épaves, tortues, car-bass… La gendarmerie fait place nette dans l’environnement Après les délinquants environnementaux, les autorités lancent l’offensive contre les points de deal en ligne. Dans un communiqué, la procureur de la République a officialisé une « opération cyber de lutte contre les trafics de stupéfiants sur Internet », menée dans le cadre des interventions « Place nette », lancées par les ministères de l’Intérieur et de la Justice avant les Jeux Olympiques. Une dizaine d’enquêteurs de la gendarmerie, dont « 5 spécialisés en technologies numériques », ont mené des investigations pour repérer des plateformes de ventes de stupéfiants sur les réseaux. Ces cyber-patrouilles ont abouti à des interpellations : « 15 personnes ont été mises en cause et ont fait l’objet d’une réponse pénale allant de l’avertissement probatoire à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, précise le parquet, sous l’autorité duquel a été placé l’ensemble de l’opération. Par ailleurs, les perquisitions ont permis la saisie de 169 pieds de cannabis et de 246 grammes d’herbe ». Enfin, la gendarmerie a obtenu, grâce à la plateforme nationale Pharos, qui permet de signaler les comportements et contenus illicites en ligne, la fermeture de quatre sites internet de vente de paka en ligne. Des sites « agissant en Polynésie française, comprenant plus de 1500 membres », précise la procureur de la République. Solène Belaouar ajoute que la création récente d’une cellule « cyber » de deux enquêteurs au sein de la Section d’appui judiciaire de la gendarmerie en Polynésie a « rendu possible » cette opération. De même que la formation locale, et là aussi récente, réseau de 30 Officiers de police judiciaire disposant de la qualification « introduction au cyber-menaces ». L’annonce de la procureur de la République précède celle, plus large, d’une nouvelle phase de l’opération Place nette, qui doit avoir lieu demain, en présence des représentants de la gendarmerie, du parquet et du Haut-commissariat. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)