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James Cowan prend la tête de l’IJSPF

L’ancien dirigeant du CHPF a été nommé directeur de l’Institut de la Jeunesse et des Sports en remplacement de Tararaina Chansy, qui assurait l’intérim depuis l’éviction de Ariitea Bernadino. James Cowan « sait gérer des grands chantiers et des gros budgets », précise le ministère. C’est ce qui attend l’IJSPF, en charge d’une partie des infrastructures de l’épreuve de surf des JO, et qui devrait ensuite mener le programme de rénovation à plusieurs milliards de francs des installations sportives du Pays.

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L’Institut de la Jeunesse et des Sports de Polynésie française s’est trouvé un nouveau directeur. En début d’année, Ariitea Bernadino en poste depuis 2018 avait été limogé par le gouvernement. Pas d’explication officielle, mais dans le camp autonomiste, on avait immédiatement dénoncé une « chasse aux rouges », l’ancien cadre de la fédération de cyclisme et ancien conseiller de Christelle Lehartel étant aussi élu Tapura à la mairie de Pirae. Mi-février, le ministère des Sport de Nahema Temarii lui avait donc choisi une remplaçante : Tararaina Chansy, jusqu’alors cheffe du bureau des affaires juridiques de l’institut qui n’avait été nommée que par intérim. Un arrêté vient de mettre fin à ses fonctions. La responsable est remplacée par James Cowan, lui aussi « directeur par intérim » mais qui devrait si tout va bien, et comme c’est la règle depuis le début de la mandature, être titularisé après une période de six mois.

James Cowan est jusque-là surtout connu pour son travail dans la santé notamment au sein du CHPF. Un établissement dont il a accompagné les transformations, le développement sur le site de Taaone, et dont il a plusieurs fois été directeur par intérim, parfois pendant de longues périodes et dont il faisait partie, récemment encore des dirigeants. Pas un spécialiste du sport, donc, mais « une personne qui est habituée à mener des grands projets et à gérer des budgets importants », comme l’explique la ministre des Sports Nahema Temarii. Et les budgets, justement, ont tendance à gonfler à l’IJSPF : « de 900 millions à 5,8 milliards en un an », précise la ministre. Et ce n’est pas fini. L’institut, en charge statutairement de la gestion des installations sportives territoriales, est aux commandes du grand plan de rénovation lancé en vue des Jeux de Tahiti 2027. Des jeux qui, d’après la convention d’organisation présentée récemment à l’assemblée, bénéficient d’un budget total de 18 milliards de francs, dont 13 en investissement. En parallèle de ces grands chantiers, dont certains sont déjà lancés, l’institut de la Jeunesse et des Sports est aussi aux manettes d’une partie de l’organisation de l’épreuve de surf des JO à Teahupo’o en juillet. Et notamment du montage de la base-vie, de la transformation temporaire du Domaine Rose, de l’affrètement de l’Aranui pour loger les athlètes… Mais aussi de la construction de la tour des juges, qui touche justement à sa fin.

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