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« L’Odyssée de la voix », sans doute « mon spectacle le plus personnel », dit Michaël Gregorio

©Laura Gilli

Michaël Gregorio revient à la rencontre du public polynésien : les 13 et 14 septembre au Grand théâtre de la Maison de la culture, il présentera son dernier spectacle en date : L’Odyssée de la voix. Un show plus personnel, à l’écriture soignée, un mélange réussi de performance musicale et vocale, d’émotion et d’humour. Ce sera la troisième fois qu’il vient au fenua, et aussi la première fois qu’il rejoue depuis le mois de mars : il est donc impatient d’arriver, comme il nous l’a dit depuis Sydney où il passait récemment quelques jours.

  • Lire aussi : Michael Gregorio de retour à Tahiti 

Ce nouveau spectacle est sans doute, dit Michaël Gregorio, le plus personnel. « Ça fait très longtemps que j’avais envie de faire un spectacle autour de la voix, et au début je l’imaginais comme une ode à la voix. Très vite je me suis rendu compte que ça s’écrivait plutôt comme une odyssée. Il y a un côté très cinématographique dans ce spectacle, notamment avec les films de Chaplin parce que j’avais envie d’évoquer la perte de la voix avec l’univers du cinéma muet. »

C’est là que la réalité a rejoint la fiction, dit Michaël Gregorio qui va retravailler le show d’un nouveau point de vue : car « dès la première date » du spectacle, quelques jours avant le premier confinement de mars 2020, il perd sa voix. « J’avais déjà eu des problèmes de voix, je connaissais sa fragilité, mais je n’imaginais pas la perdre à ce point-là. »

« Pour ce spectacle, je voulais vraiment que ce soit l’écriture qui détermine ne choix des chansons. » C’est ainsi que Michaël Gregorio a abordé la musique de cinéma, qu’il  n’avait jamais eu l’occasion de travailler, « et puis tout ce que j’ai pu entendre dans l’enfance, dit-il, les chansons qu’écoutaient mes parents, mes grands-parents, les copains dans la cour de récré, qu’on entendait à la radio, que je n’avais pas forcément travaillées non plus mais qui étaient quand même en moi. » 

 

Films et comédies musicales, pop des années 90, Michel Legrand ou les Cranberries, avec des arrangements inattendus, Michaël Gregorio refait le monde de la musique comme personne.

« Il n’y a pas que le travail vocal »

Mais lui-même ne s’explique pas de manière rationnelle ou « technique » comment il parvient à « trouver » une voix ou une autre : « C’est vraiment quelque chose d’aléatoire, et pour moi ça s’inscrit dans l’écriture du spectacle, ça vient quand j’ai trouvé la manière de l’amener sur scène. » Il évoque ainsi le travail avec sa chorégraphe Marion Motin : « Il n’y a pas que le travail vocal, je sais que c’est un peu ce qu’on fantasme le plus et c’est ce qu’on voit le plus, mais il y a tout un travail derrière qui est encore plus important. » Sans oublier l’humour, souvent décalé, de l’artiste.

Et puis, Michaël Gregorio a deux autres bonnes raisons d’avoir hâte de revenir à Tahiti :  il garde un souvenir ému de ses deux premiers passages, dit-il, évoquant « la grande générosité » du public et « les souvenirs merveilleux avec des gens qu’on a hâte de revoir ». Et le surf, un sport qu’il a découvert tardivement : « J’espère que j’aurai l’occasion d’aller surfer avec quelques copains, j’imagine que pour moi à cette époque de l’année ce sera plutôt Papenoo, pour la taille des vagues… » Message à Vahine Fierro et Kauli Vaast : il veut bien faire un petit trip avec eux, mais « avec une planche en mousse ».

Michaël Gregorio, L’Odyssée de la voix

Présenté par SA Production, Radio1 et Tiare FM

Les 13 et 14 septembre 2024 au Grand théâtre de la maison de la culture

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