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Kauli Vaast a « récupéré tout le bon mana » du Relais de la flamme

La Polynésie française a connu une journée exceptionnelle ce jeudi avec le passage de la flamme olympique à Tahiti. Bien que l’organisation de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques à Teahupo’o n’ait pas toujours été saluée par la population, les valeurs de cet événement ont rassemblé, ce 13 juin, des milliers de Polynésiens tout autour de l’île. Kauli Vaast, qui a eu l’honneur de porter la flamme avec Vahine Fierro, a ressenti un soutien massif de la population avant les épreuves prévues fin juillet au PK 0.

C’est une journée qui restera gravée dans les mémoires. Ce jeudi, l’esprit des Jeux olympiques a parcouru Tahiti à travers le fameux relais de la flamme dont on parle depuis plusieurs mois. La journée a débuté de manière emblématique à Teahupo’o, le site des épreuves de surf des JO 2024. Hira Teriinatoofa, capitaine de la flamme et coach de l’équipe de France, a eu l’honneur d’allumer la première torche. Ensuite, la flamme a été portée autour de Tahiti par diverses personnalités locales, des figures culturelles, des enfants, et des personnes anonymes sélectionnées par Paris 2024, incarnant les valeurs de l’olympisme.

Parmi les porteurs, on retrouvait Vahine Fierro, la nouvelle championne du Tahiti Pro, et l’autre qualifié olympique Kauli Vaast. Un honneur pour ces prodiges du surf qui disputeront l’épreuve de surf au PK 0. « On a récupéré tout le bon mana des personnes qui étaient là,  si heureuses de passer cette journée, confie Kauli Vaast. Le fait d’être les deux surfeurs polynésiens qualifiés, d’avoir eu la flamme près de nous, ça fait… je ne sais même pas comment expliquer ce sentiment, mais en tout cas, on est vraiment excités de pouvoir surfer. »

Comme prévu, la flamme a terminé sa course sur la place To’ata, au milieu d’une foule nombreuse venue vivre ce moment historique malgré le temps gris et capricieux. L’ancien surfeur professionnel Michel Bourez, récemment retraité, a eu l’honneur d’embraser le chaudron entouré des autres porteurs de flamme polynésiens. Ce moment émouvant, rythmé par la chanson Fa’afaite de Pepena, a clôturé cette journée de la plus belle des manières. Selon la ministre des Sports, Nahema Temarii, cette « première grande célébration olympique populaire » à Tahiti a mis en avant non seulement le sport, mais aussi la diversité et l’unité de la Polynésie française. « J’ose espérer que nous avons réussi à partager les valeurs du sport, c’est en tout cas le sentiment que j’ai, se réjouit la ministre. Les communes, les familles, les enfants, la population ont été extraordinaires. Maintenant, il faut qu’on garde le cap car l’objectif ultime, ce sont des médailles, à la maison avec Kauli et Vahine. Et puis, nous croyons de tout cœur en notre lanceur de javelot qui s’est lui aussi qualifié pour les Jeux. Ce ne sera pas chez nous, mais il faut que notre mana le porte aussi. « 

En attendant, la flamme va continuer son « relais des océans » dans les outre-mers, y compris la Guadeloupe et la Martinique, avant de rejoindre l’Hexagone. Pour rappel, les Jeux Olympiques débuteront à Paris le 26 juillet prochain pour 19 jours de compétitions, 329 épreuves et 10 500 athlètes. L’épreuve de surf est quant à elle prévue sur quatre jours entre le 27 juillet et le 5 août à Teahupoo.

 

 

Kenji Chung : la flamme olympique, un « symbole de paix »

Il passe son bac français ce vendredi, mais Kenji Chung n’a pas vécu cette journée plongé dans ses fiches de révision. Sélectionné par tirage au sort pour être le quatrième porteur de la flamme à Paea, il n’aurait raté ça pour rien au monde. Deux cents mètres à parcourir, la torche olympique dans la main, ça ne se refuse pas. « J’ai couru les premiers mètres, après j’ai commencé à marcher, pour profiter aussi de la présence de mes parents, de mes proches », dit le jeune homme. Kenji pratique le tennis, le tennis de table et le CrossFit. Pour lui, la flamme olympique, ça veut dire quelque chose : la paix, et la notion de collectif.

Comme les 123 autres porteurs de flamme, Kevin a eu un morceau de la torche en souvenir.

 

 

 

 

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