ACTUS LOCALESSANTÉ Un cas de coqueluche en Polynésie La rédaction 2024-06-21 21 Juin 2024 La rédaction La bactérie Bordetella pertussis, reponsable de la coqueluche. L’Europe, l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont touchées par une recrudescence des cas de coqueluche, et un cas a été détecté la semaine dernière au fenua, chez un adolescent dont les rappels de vaccin n’avaient pas été faits. La coqueluche est hautement contagieuse et les très jeunes enfants ainsi que les personnes âgées sont très exposés au risque de contamination. Selon le bulletin de surveillance sanitaire de l’Arass, un cas de coqueluche a été détecté la semaine dernière, sans préciser où. Le patient est une personne de 15 ans dont les rappels de vaccination à 6 ans et 11 ans n’ont pas été faits. Les personnes de son entourage ont été identifiées et des mesures prophylactiques recommandées (antibiotique et/ou rappel de vaccin). La coqueluche est une infection respiratoire d’origine bactérienne très contagieuse, surtout durant la première semaine de toux. On estime qu’une personne malade peut contaminer en moyenne 15 à 17 personnes. La période d’incubation peut varier d’une à trois semaines, sans symptômes. Viennent ensuite un écoulement nasal, durant une à deux semaines, puis une toux modérée qui évolue rapidement vers des quintes de toux, plus fréquentes la nuit, qui peuvent provoquer l’éclatement de petits vaisseaux sanguins autour des yeux, et des vomissements. Ce stade peut se prolonger pendant 4 à 6 semaines, puis la maladie régresse lentement. Compte tenu de sa rapidité de propagation, les médecins sont tenus de déclarer les cas qu’ils rencontrent dans leur patientèle. En métropole, 5 800 cas de coqueluche ont été recensés depuis le début de l’année. Deux nourrissons en sont morts cette semaine à Montpellier. Près de 60 000 cas de coqueluche ont été signalés dans les pays de l’Union européenne et de l’Espace économique européen en 2023 et jusqu’en avril 2024. Cela représente dix fois plus de cas qu’en 2022 et 2021. Les très jeunes enfants sont très exposés au risque, ainsi que les personnes âgées. Le vaccin a une durée de vie de 5 ans. Pour les adultes, il est recommandé de réaliser des rappels tous les 20 ans, et même tous les 10 ans à partir de 65 ans. En Polynésie, moins d’une dizaine de cas avaient été détectés en 2015. Les explications du Dr Jimmy Mohamed, sur le plateau de notre partenaire RTL Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)