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Steve Chailloux vante la constance et la cohésion du trio Tavini

Steve Chailloux, candidat du Tavini sur la 2e circonscription, était L’Invité de la rédaction de Radio1 ce vendredi. Il dit avoir surmonté son hésitation à se présenter à nouveau parce que « aujourd’hui nous faisons partie de la République, et donc forcément nous devons nous impliquer ». Il s’engage pour poursuivre les dossiers engagés et pour faire abroger l’article 49-3 de la Constitution « qui brutalise le Parlement ».

 Pour Steve Chailloux, la décision de se relancer pour récupérer son siège de député n’allait pas de soi. « Ce qui m’a convaincu de revenir, répond-il, c’est d’abord l’esprit de responsabilité par rapport aux électeurs qui nous ont accordé leur confiance il y a seulement deux ans. Il était important, finalement, passer la colère et le sentiment de révolte, de se ressaisir et puis d’y aller et de terminer finalement cette mandature et aller jusqu’au bout du travail. »  Qu’il s’agisse de lui ou de son parti, il pense « qu’il est tout à fait normal de passer une période de tergiversation, mais à un moment donné, il faut y aller et surtout utiliser toutes ces élections-là comme tribune pour faire passer nos idées. La nature a horreur du vide. »

Si le Tavini estime que le lieu de prédilection pour parler de décolonisation et d’indépendance est l’ONU, l’opposition lui reproche beaucoup ses prises de paroles au Palais Bourdbon sur le sujet, comme on a pu les entendre au sujet de la Nouvelle-Calédonie par exemple. « Aujourd’hui, nous faisons partie de la République, répond Steve Chailloux, et donc forcément nous devons nous impliquer et nous intéresser à ce qui se passe au plan national, poursuit le candidat qui dit aussi se présenter à nouveau « notamment pour faire barrage à l’extrême-droite ». Il estime que ce parti politique « aux racines pas très saines » bénéficie d’un certain « effet de mode » chez une partie des électeurs polynésiens. « Pour avoir discuté avec certains élus du Rassemblement national, ils n’ont aucune connaissance des outre-mers, aucune connaissance de la Polynésie », dit-il, tandis que l’aspiration à l’indépendance est bien considérée par la Nupes.

Bien dans le groupe GDR, pas forcément en phase avec LFI

Siégeant depuis deux ans avec le groupe GDR, composé d’élus communistes et ultramarins, et composante de la Nupes, les députés Tavini s’y trouvent bien et n’ont pas l’intention d’en bouger s’ils sont réélus. Mais Steve Chailloux admet ne pas nécessairement être en phase avec La France insoumise, également associée à son groupe.

S’il est réélu, Steve Chailloux veut poursuivre les dossiers engagés, citant notamment la création de la commission d’enquête sur les effets des essais nucléaires qu’il faudra sans doute recréer. Le programme du Tavini reprend également la volonté de la Nupe d’abroger l’article 49-3 de la Constitution : « C’est une mesure pour nous qui brutalise le Parlement et qui dit brutaliser le Parlement, dit brutaliser effectivement la représentation nationale et donc le peuple national français et polynésien. »

Enfin Steve Chailloux incite les Polynésiens à réélire les trois députés Tavini parce que « nous avons été les députés de la stabilité, de la constance dans nos idées et surtout de la cohésion ».

 

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