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Heiva Tu’aro Maohi : beaucoup d’îliens, des Océaniens… Et un Écossais

Alors que les concours du Heiva ont débuté ce jeudi soir à Toata, la fédération des Jeux traditionnels prépare le Heiva Tu’aro Maohi, prévus entre le 11 et le 14 juillet, à Paofai et au parc Vairai. Si le calendrier n’est pas idéal, la fédération compte sur une forte mobilisation des îles, des athlètes étrangers, et une nouveauté, l’inclusion des 9-13 ans dans certaines disciplines.

Après les différents concours dans les îles, les athlètes se préparent activement à la nouvelle édition des Tu’aro Maohi. « C’est rôdé maintenant, les îles ont fait leur sélectif avant le Heiva et ils vont nous rejoindre. On attend entre 450 et 600 athlètes », présente le président de la fédération, Enoch Laughlin.

Un Écossais au milieu des athlètes du Pacifique

Outre les délégations venues des archipels, les différentes épreuves verront aussi s’affronter des sportifs venus de l’étranger, « puisque bon nombre de pays du pacifique s’intéressent de plus en plus à nos sports, ce qui a provoqué chez eux un réveil, un sursaut de se réapproprier leur culture ». Seront ainsi présents des athlètes de Samoa, Cook, la Micronésie, Aotearoa et Hawaii bien sûr, « et on a aussi un gars qui nous vient d’Ecosse, on compte sur lui pour faire connaître nos Jeux là bas« . Il est notamment prévu sur l’épreuve du soulevé de pierre. « Nous devions aussi avoir des Vanuatais, mais ils n’ont pas pu prendre les vols depuis la Nouvelle-Calédonie », regrette l’organisateur.

En revanche, les jeunes seront bien présents, puisqu’une catégorie 9-13 ans a été créée pour les épreuves de lutte, de soulevé de pierre ou de javelot. « C’est important de prévoir la relève et de permettre aux jeunes de s’initier« , précise le président, qui souligne au passage « le maintien », voire « la progression après le creux du covid » des licenciés, aujourd’hui chiffrés à 780.

Moins de public pour voir les porteurs de fruits ?

Cette année, l’organisation se heurte à des contraintes de calendrier. Quatre jours sont nécessaires pour assurer la bonne tenue de l’évènement : un jour pour les porteurs de fruits, un jour de repos, et un week-end entier pour le javelot, la lutte, l’épluchage de coco, le grimper de cocotier et le soulevé de pierre. D’ordinaire, la course des porteurs de fruits est organisée le 14 juillet, lorsque celui-ci tombe en semaine, et le reste des épreuves a lieu le week-end suivant. Sauf que cette année, la fête Nationale a lieu un dimanche. Les coureurs ont donc rendez-vous le jeudi 11 juillet à Paofai, où le public est attendu à partir de quinze heures. Impossible de programmer la course le week-end précédent « car on doit compresser tout le programme pour permettre aux gens des îles de venir », sans poser trop de congés. « Il risque donc d’y avoir un peu moins de monde que d’habitude, mais on espère avoir les gens en sortie de travail », dit Enoch Laughlin, alors qu’un spectacle de Hei Tahiti est aussi prévu dans la soirée (17h).

Rendez-vous au parc Vairai

L’an passé, les épreuves du week-end s’étaient tenues au Musée de Tahiti et des îles. Cette fois, le public a rendez-vous au parc Vairai, samedi 13 et dimanche 14 juillet. En plus des habituelles explications au micro pour les profanes, « il y aura de nombreuses associations des îles, avec un repas marquisiens, des plats des Tuamotus et le traditionnel maa Tahiti ».

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