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En réponse à la polémique, la Fédération française de surf fait une mise au point

La Fédération française de surf a réagi à la polémique qui fait rage depuis jeudi au fenua sur l’absence de Hira Teriinatoofa à Paris. Un communiqué de presse recadre les titres de chacun et les raisons du déplacement de Jérémy Florès, « unique représentant désigné de l’ensemble du staff technique » et dont les missions se poursuivent au-delà des Jeux. La FFS se dit également prête à poursuivre les propos « haineux » et « diffamatoires ».

La Fédération française de surf semble fermement décidée à mettre fin à la polémique qui fait rage en Polynésie depuis jeudi autour de l’absence à Paris de Hira Teriinatoofa. Elle fait une mise au point assez sèche sur le rôle de chacun au sein de l’équipe de France de surf et les raisons du déplacement de Jérémy Florès.

Dans un staff qui comprend « une dizaine de personnes » Jérémy Florès, « en sa qualité de manager », « est l’unique représentant désigné de l’ensemble du staff technique », écrit d’abord la FFS, avant de préciser « qu’il n’existe pas de poste ‘d’entraîneur de l’équipe de France' », en référence au titre que lui attribuent les amoureux du surf polynésien – et les médias du monde entier depuis deux ans, sans d’ailleurs jamais provoquer la colère de la FFS. Hira Teriinatoofa est « préparateur olympique » depuis mai 2022, ainsi que le présente le site de la FFS.

« À la demande de la Fédération »

C’est « à la demande de la Fédération » que Jérémy Florès est à Paris, est-il indiqué ensuite, pour « représenter cette équipe technique » qui est remerciée dans son ensemble, dans la célébration des médailles olympiques de Johanne Defay et Kauli Vaast.

Il est également en métropole, poursuit le communiqué, pour « continuer le travail entrepris voici plusieurs mois sur l’héritage 2024 et la préparation de la relève 2028-2032 », une « mission qui va au-delà des résultats historiques aux Jeux de Paris 2024, en concertation avec l’État, le gouvernement polynésien, la Fédération française et la Fédération tahitienne de surf. » Peut-être une référence à la création d’un nouveau « pôle » comme il en existe déjà dans plusieurs régions dont La Réunion.

La FFS n’hésitera pas à poursuivre en diffamation

Enfin, le communiqué de la FFS indique « qu’elle ne tolèrera aucun commentaire injurieux et haineux à l’encontre du manager Jérémy Florès. Elle se réserve le droit de poursuivre tous ceux qui dans des propos diffamatoires portent atteinte à l’honneur de Jérémy Florès et à l’honneur de l’équipe de France. »

  • Le communiqué de la FFS :

Cp Flores Tahiti Aout24

 

 

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