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Max Wasna veut « surfer sur cette vague » olympique

Le titre olympique décroché par Kauli Vaast, le rapprochement opéré entre les fédérations françaises et tahitiennes, et l’héritage matériel laissé par les JO offrent une opportunité unique de développement au surf local. Le président de la Fédération tahitienne de surf Max Wasna souhaite mettre tous les moyens possibles pour « capitaliser » sur ce succès sportif et logistique.

« Les JO sont finis, certes, mais la bonne nouvelle c’est que les championnats locaux reprennent ! » s’enthousiasme la Fédération tahitienne de surf, au moment d’annoncer le lancement de la seconde partie de la saison, prévu ces 24 et 25 août à Taharuu, avec la 2e étape du Aircalin Tahiti Master Tour. Pour la FTS, c’est une première occasion de déployer une partie du matériel récupéré après les Jeux.

« Les JO ont été un accélérateur »

« Nous avions besoin de parasols, de tables de chaises… ça va déjà servir dès ce week-end », souligne le président de la fédé, Max Wasna, au moment d’évoquer l’héritage olympique, dont les logos et couleurs devraient apparaitre régulièrement lors des compétitions. « Nous avons aussi beaucoup de matériel qui va servir à Teahupo’o, pour les trials, la Tahiti Pro oui d’autres compétitions. Il y a également des lignes d’eaux qui pourront servir à Taapuna ou à Vairao », détaille Max Wasna, en dressant l’inventaire des deux conteneurs récupérés.

Pour le président élu à la fin décembre 2023, « les JO ont été un accélérateur ». Outre le matériel et les infrastructures récupérées, « c’est un accélérateur pour le surf » polynésien dans son ensemble. « Kauli a montré que c’était possible, nous allons capitaliser là-dessus et surfer sur cette vague pour essayer d’avoir le maximums de moyens après ce titre ».

« Un super échange » avec la Fédération française de surf

Charge désormais à la Fédération de faire les bons choix pour profiter de l’engouement. Le rapprochement opéré avec la Fédération française de surf, dédié à créer un pôle de performance, en est un. L’idée est de faire profiter les Polynésiens des infrastructures sur les spots de métropole, est inversement. « Le but est que ce soit un échange de qualité, ce n’est pas la quantité qui compte. On veut tout optimiser, montrer qu’on est une grande nation du surf, et la France nous suit dans cette voie. C’est aussi une grande nation de surf, donc avec ce projet on double nos chances d’obtenir de plus en plus de champions ». Du gagnant-gagnant donc, voire un peu plus côté tahitien. « Nous aurons plus d’athlètes » dans la future structure, « que de Métropolitains, Réunionnais ou Martiniquais », précise Max Wasna. « Par rapport au nombre d’habitants, nous sommes hyper gagnants, c’est un super échange pour nous ».

Aider « les gamins super doués » à percer

À l’échelle locale, la fédération souhaite « mettre toutes nos énergies » dans son développement, « un peu comme une grande famille ». « Nous avons un super environnement, que nous essayons d’entretenir, et au niveau des personnes, nous avons des gamins super doués », sourit le patron du surf local, dont le « job est de travailler avec la FFS et d’autres nations qui veulent faire des échanges, pour encadrer ces jeunes et qu’ils soient plus performants ». L’accent sera notamment mis sur la participation active à différentes compétitions. « Plus ils en feront, plus ils seront aguerris physiquement, mentalement ou face aux médias. À nous de concentrer la Fédération sur ces objectifs. »

Propos recueillis par Charlie Réné.

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