ACTUS LOCALESÉCONOMIETOURISME

50e anniversaire de l’InterContinental Tahiti : « L’authenticité n’est pas l’apanage de la petite hôtellerie »

L’InterContinental Tahiti Resort & Spa fêtait jeudi soir avec ses partenaires son 50e anniversaire, en présence de trois présidents du Pays et du haut-commissaire. C’est Yann Bailey, qui prend les rênes de l’entreprise dirigée par son père depuis 35 ans, qui a coupé le gâteau.

50 ans depuis l’ouverture du Travelodge, devenu ensuite Beachcomber Park Royal, puis InterContinental en 2001, dont 35 ans sous la direction de Richard Bailey : l’hôtel a fêté jeudi soir, en compagnie de ses nombreux partenaires, cet anniversaire qui marque aussi un passage de relais entre un père et son fils, Yann Bailey.

Dans son discours, Richard Bailey a salué les différents directeurs de l’hôtel au fil des ans, Laurent Bessou, Philippe Brovelli, Jean-Marc Mocellin, Thierry Brovelli, et aujourd’hui Laurent Vigneron, ainsi que le directeur régional du groupe, Guillaume Épinette. Il a aussi insisté sur la « communauté » que forment les 360 salariés de l’hôtel, et la culture d’entreprise construite au fil des ans : « L’authenticité n’est pas l’apanage exclusif de la petite hôtellerie, nous en sommes la preuve. » D’autres orateurs n’ont pas manqué de rappeler que Dick Bailey est aussi très investi dans la protection de l’environnement – il a été le premier à installer un SWAC au fenua, a fondé la Tetiaroa Society, et siège au comité directeur de l’ONG internationale Blue Climate Initiative, qui avait tenu son sommet à Tahiti en 2022.

Les chefs d’entreprise, mais aussi les personnages politiques étaient présents : le haut-commissaire Éric Spitz, Gaston Flosse, Oscar Temaru (lire encadré) et Moetai Brotherson, ainsi que le maire de Punaauia Simplicio Lissant. Et Richard Bailey s’est adressé au gouvernement qui a réduit l’enveloppe et le taux de défiscalisation locale : « Aidez-nous à soutenir le progrès social que le Pacifique nous envie sans exception. »

Oscar Temaru, admiratif de l’entreprise et de l’homme qui la dirige

Pour Oscar Temaru, l’InterContinental ce n’est pas seulement l’un des plus importans employeurs de la commune, c’est aussi des souvenirs, et une longue relation d’amitié. Comme pendant les grèves de 1983, alors qu’il venait d’être élu à la mairie, et qu’il s’est opposé à l’entrée dans les lieux de « casseurs », ou pendant la crise Covid, lorsqu’il a vu, dit-il en parlant de Dick Bailey, « pas le directeur d’hôtel, mais vraiment l’homme. »

50 ans d’histoire

19 Juin 1974 : l’hôtel ouvre  sous le nom de « Travelodge Tahiti »,  avec 200 chambres dont 17 bungalows sur un motu privé.

1979-1980 : une importante  rénovation accompagne sa transformation en « Tahiti Beachcomber », prélude à des évolutions majeures.

1982 : lancement du tout premier spectacle de danse tahitienne du vendredi soir, avec Coco Hotahota et sa troupe Temaeva.

1987 : l’hôtel devient le « Tahiti Beachcomber Parkroyal »,

1993 : ouverture de15 bungalows et du restaurant Le Lotus, tous sur pilotis. C’est aussi l’apparition d’une piscine à débordement à fond de sable, une des premières au monde.

1998 : les Grands ballets de Tahiti, encore une jeune troupe qui révolutionne le monde du ‘ori tahiti en y apportant une touche de modernité, commence à animer les soirées merveilleuses avec buffet polynésien le vendredi soir, signant le début d’une collaboration de 17 ans. C’est aussi l’apparition des soirées « Les Révoltés du Bounty » le samedi soir.

1999-2000 : l’hôtel s’agrandit avec deux nouveaux bâtiments, portant le total à 280 chambres et renforçant sa position de leader dans le Pacifique Sud, le plus grand hôtel de la région à cette époque.

En 2001, après une rénovation complète, l’établissement prend le nom d’InterContinental Tahiti Resort, pour parachever sa transformation en 4 étoiles

 

Article précedent

Journal de 12h, le 23/08/2024

Article suivant

L'InterContinental Moorea est à vendre

1 Commentaire

  1. TISIOT Philippe
    24 août 2024 à 0h09 — Répondre

    Bravo Dick. Well done

Laisser un commentaire

PARTAGER

50e anniversaire de l’InterContinental Tahiti : « L’authenticité n’est pas l’apanage de la petite hôtellerie »