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Un nouveau contingent d’escargots endémiques s’apprête à repeupler le fenua

Disparus dans les années 1980, en raison de l’introduction d’autres espèces, les escargots Partulas ou areho, endémiques à la Polynésie, font l’objet d’un programme international depuis plus de quarante ans. Élevés dans des zoo d’Edimbourg, plus de 25 000 spécimens de gastéropodes ont depuis été réintroduits pour relancer leur population dans leur milieu d’origine. Près de 2 500 nouvelles coquilles et paires d’antennes vont prochainement arriver.

Après avoir réintroduit plus de 5 000 Partulas l’an passé, l’International Partulid Conservation Program, un mouvement coordonné par la société zoologique de Londres, va en expédier 2 500 de plus en Polynésie française, comme le relate la BBC. Depuis une quarantaine d’années, ce programme permet à cette espèce éteinte dans les années 1980 de proliférer dans son milieu naturel. Les Partulas avaient disparu en raison de l’introduction de nouvelle espèces au fenua. La mise en place de ce plan de sauvetage a permis d’en importer plus de 25 000 au total.

Les 2 500 nouveaux individus vont prochainement arriver du zoo d’Édimbourg, en Écosse, où ils sont élevés dans des environnements très contrôlés. Avant leur voyage en avion, les petits gastéropodes ont été marqués d’une peinture jaune, réfléchissante au contact de la lumière UV, leur permettant d’être identifiés de nuit. Selon la Royal Zoogical Society of Scotland, citée par la BBC, il s’agit là d’un « coup de pouce significatif à cette espèce incroyable », connue sur le nom de areho au fenua. La société zoologique de Londres rappelle de son côté que « les escargots Partula font partie intégrante de la culture polynésienne, car les coquilles de chaque espèce représentent l’identité culturelle de chaque île ».

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