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Après la frénésie olympique, la gendarmerie compte maintenir la pression


À la sortie d’un « gros temps fort » pour ses effectifs, le colonel Grégoire Demezon, commandant de la gendarmerie en Polynésie, souligne un retour à « un rythme plus normal ». Mais prévient que de nombreuses actions – à l’image des opérations « Place nette » menées avant les JO – vont continuer à avoir lieu, pour lutter contre  les violences intrafamiliales et sexuelles, le trafic de stupéfiant et la délinquance routière, véritable « sujet de préoccupation » au vu de l’actualité récente.

Pas de répit pour les képis. Ces derniers mois, les gendarmes ont vécu « un gros temps fort, avec le plan délinquance pour les Jeux olympiques », rappelle le colonel Demezon. Outre le relais de la flamme et les épreuves en elles même, les forces de l’ordre ont particulièrement été mobilisées en amont, en conduisant quatre opérations « Place nette » d’ampleur, trois concernant le trafic de stupéfiant, l’autre concernant la délinquance environnementale.

Certes, « nous revenons à un rythme plus normal, plus habituel », mais la vigilance ne va pas décroitre pour autant. « Nous avons déjà programme » plusieurs opérations, autour de trois grandes thématiques », poursuit le patron des gendarmes locaux.

De nouvelles opérations « Place nette » ?

À commencer par la lutte contre les violences intrafamiliales et sexuelles, « l’un des points noirs de la délinquance en Polynésie, sur lequel nous allons travailler avec attention dans les mois qui viennent ». Autre point de vigilance, sans surprise, « la lutte contre les stupéfiants, qui n’a pas connu de pause et qui va continuer, aussi bien en ce qui concerne la cannabiculture que le trafic d’ice, avec plusieurs opérations significatives » d’ores et déjà prévues. Enfin, « le troisième axe c’est la sécurité routière, évidemment un sujet de préoccupation et d’attention », au vu des récents faits divers : « l’accidentalité reste importante, nous allons notamment cibler les conduites addictives, que ce soit l’addiction aux stupéfiants ou à l’alcool », note le colonel.

Des opérations qui pourraient bien suivre le même modèle que les « Place nette », « un modèle pertinent, qui consiste à concentrer dans le temps et l’espace un certain nombre de capacités : de sécurité publique, d’investigation, d’ordre public et d’intervention » permettant d’avoir « un impact significatif sur un phénomène de délinquance durée ». « On peut s’attendre à des opérations de ce type dans les semaines à venir », conclut Grégoire Demezon.

 

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