C’est un huis clos total qui a ouvert la troisième session de la Cour d’assises, ce lundi matin. Dans cette affaire, qui va durer trois jours, un homme est accusé de viols incestueux sur mineur. Une femme est également mise en cause pour non-dénonciation d’atteintes sexuelles. Sept autres dossiers, dont cinq pour viol, doivent être étudiés durant cette session qui se poursuit jusqu’au 18 octobre.

La cour d’assises de Papeete se réunit pour sa troisième session annuelle. Les débats sont ouverts depuis ce lundi matin au tribunal. Huit affaires sont affichées au rôle de cette séquence qui va s’étendre jusqu’au 18 octobre. Parmi elles, cinq portent sur des faits de viols, dont la première étudiée de lundi à mercredi. Il est reproché à un homme des viols sur une mineure de 15 ans, des faits qualifiés d’incestueux, pour lesquels il encourt vingt ans de réclusion. L’accusé est en récidive légale, pour avoir déjà été condamné pour atteintes sexuelles incestueuses sur mineur. Une femme est également sur le banc des accusés, pour non dénonciation de ces actes. En raison du jeune âge de la victime, les débats se tiennent à huis clos.

Suivra une affaire de violences par ascendant sur trois mineurs d’une même famille, dont un a subi une mutilation ou une infirmité permanente, du 26 au 27 septembre. Avant un nouveau dossier de viols et d’agressions sexuelles sur mineur, dans lequel un homme est accusé de s’en être pris à deux jeunes filles, dont une de sa famille. Là encore, en récidive légale. Le tribunal se penchera ensuite sur un cas de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avant trois nouvelles affaires de viols, dont deux incestueux.

Enfin, la session s’achèvera par un procès en appel, celui d’homme condamné, là aussi, pour viols incestueux sur deux mineurs.