ACTUS LOCALESFAITS DIVERSJUSTICE Violences policières à Papeete : quatre agents suspendus La rédaction 2024-09-28 28 Sep 2024 La rédaction La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit quatre policiers de la DTPN encerclant une personne en fauteuil roulant à Taunoa. L’un des agents s’est montré particulièrement violent, en poussant la victime avant de lui asséner un coup de poing. Les policiers ont été suspendus et une enquête a été ouverte, annonce le haut-commissariat. Après l’indignation générale, la réponse des autorités ne s’est pas fait attendre. Vendredi soir, un habitant de Papeete a posté sur les réseaux sociaux une vidéo sur laquelle on aperçoit un homme en fauteuil roulant, violenté par un agent de la police nationale. D’abord poussée, la victime a reçu un coup violent au visage, les trois autres agents restants passifs. Dans la matinée, au moment même où de nombreux Polynésiens marchaient contre la violence, l’ice et le harcèlement, le représentant Tematai Le Gayic a annoncé avoir signalé les faits à la procureure de la République, après s’être rendu sur place, dans le quartier Taunoa, pour collecter des témoignages. Comme relaté par nos confrères de Tahiti Infos, le parquet a immédiatement ouvert une enquête pour violences avec trois circonstances aggravantes, les agents étant dépositaires de l’autorité publique, les violences ayant été commises en réunion, et sur une personne vulnérable. Dans la foulée le haut-commissaire a annoncé la suspension administrative des quatre agents impliqués, « dans l’attente des résultats de l’enquête interne ouverte par la Direction Territoriale de la Police Nationale (DTPN) ». D’après TNTV, seul un des quatre agents est titulaire, les trois autres étant policiers adjoints. » J’appelle à l’apaisement et au respect des procédures judiciaires. La réaction de l’État face à ces événements est ferme et appropriée, afin de préserver la confiance en nos forces de sécurité », salue Tematai Le Gayic. Samedi soir, la procureur de la République a annoncé le placement en garde à vue des quatre policiers. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)