ACTUS LOCALESPOLITIQUE Le gouvernement Barnier est tombé La rédaction 2024-12-04 04 Déc 2024 La rédaction ©Assemblée Nationale C’est fait, la motion de censure contre le gouvernement a été voté à Paris par le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement national. François-Noël Buffet, le ministre des Outre-mer, avait parlé de « conséquences graves » à nos partenaires d’Outremer 360. Pour l’Outre-mer, « on est dans une situation extrêmement difficile », avait admis François-Noël Buffet. Le gouvernement Barnier a été censuré ce soir à Paris à l’Assemblée nationale, ce matin à Tahiti. Quelles seront les conséquences pour l’Outre-mer ? François-Noël Buffet, le ministre des Outre-mer, a listé l’ensemble des amendements qui tomberont en même temps que le gouvernement. En Polynésie, la chute de l’exécutif entraînerait l’abandon de « la prolongation du délai de dépôt des dossiers des victimes des essais nucléaires ». « Le délai s’arrête à la fin de l’année 2024. Ils ont tous demandé qu’on puisse se prolonger d’une année. Ça, c’est dans les textes. » Pour la Nouvelle-Calédonie : plusieurs textes ne peuvent être appliqués : la garantie de prêt à hauteur d’1 milliard d’euros pour la Nouvelle-Calédonie ; le report du recensement prévu en 2025, « nécessaire » pour à la fois éviter aux communes d’être sur plusieurs fronts et stabiliser leurs dotations ; et « la défiscalisation renforcée des investissements » sur l’archipel. L’incertitude sur le dossier calédonien Au-delà, la chute du gouvernement jette désormais l’incertitude sur la suite du dossier calédonien, dont le fil du dialogue venait d’être repris. Si le départ de Michel Barnier ne remet pas en cause la mission de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, les rendez-vous prévus à Paris entre le chef de l’État, le chef de l’exécutif et les partenaires politiques calédoniens sont, de fait, annulés. Si la classe politique calédonienne espère une continuité avec la méthode Barnier, la chute du gouvernement retarde un éventuel accord sur l’avenir institutionnel, alors que les provinciales sont prévues en novembre 2025. François-Noël Buffet a toutefois salué l’avancement à ce mercredi matin du vote du budget de fin de gestion. Il comprend le financement des aides accordées à la Nouvelle-Calédonie en 2024 (garantie de prêt supplémentaire, fonds nécessaires en construction des bâtiments publics et des écoles, chômage partiel…). « Le gouvernement avait pris des engagements au moment de ma visite en Nouvelle-Calédonie et il fallait bien les traduire concrètement dans le budget de l’année 2024. » De manière générale, « nos territoires ultramarins vont démarrer début d’année 2025 en grande difficulté sans savoir exactement ce qu’ils auront comme budget », a expliqué le ministre, désormais démissionnaire. Avec Outremers 360° Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)