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Rangiroa, Taapuna, Papara, Teahupo’o… Quatre compétitions WSL en 2025

© Kody McGregor/World Surf League

En plus des habituelles Tahiti Pro et Rangiroa Pro, la Fédération tahitienne de surf a inscrit au calendrier deux compétitions internationales de niveau QS (3e division) au fenua : l’une sur le reef break de Taapuna, l’autre sur la plage de Papara. Une opportunité de scorer localement dans ce championnat régional qualificatif pour les Challengers Series. Autres nouveautés pour la FTS : l’organisation de trials masculin et féminin sur la Tahiti Pro du mois d’août, ainsi qu’une étape du championnat de Polynésie au PK0.

L’effet Jeux olympiques ? Le calendrier 2025 de la Fédération tahitienne de surf, validé ce mardi soir en assemblée générale, annonce du lourd. Après avoir accueilli la WSL à deux reprises l’an passé, sur les QS avec la Rangiroa Pro en février, sur le CT avec la Tahiti Pro en mai, puis les épreuves olympiques fin juillet, la Polynésie française va accueillir quatre rendez-vous mondiaux cette année. La Fédération tahitienne a validé son calendrier mardi en assemblée générale.

La première date, début mars, était déjà prévue, puisqu’elle compte pour la saison 2024-2025 : il s’agit de la Rangiroa Pro, étape devenue classique des Qualifying Series, le championnat régional Tahiti – Hawaii qualificatif pour les Challengers Series, antichambre de l’élite mondiale. Les deux dates suivantes sont espérées pour le mois de mai. Là encore, il s’agit de deux étapes QS, mais inscrites cette fois dans le calendrier 2025-2026, la saison de cette division s’étendant sur deux années civiles, d’avril à avril.

Un QS à Taapuna et un autre à Papara

Ces deux compétitions, inscrites dans le calendrier masculin et féminin, présentent des profils variés : le reef-break de Taapuna et le beach-break de Papara, où une compétition QS était organisée jusqu’en 2019. « Le spot de Papara a été retenu pour les Jeux du Pacifique 2027, donc c’est aussi un bon entraînement pour cette échéance », glisse le président de la Fédération tahitienne Max Wasna. Les deux étapes sont planifiées dans une plage horaire très courte, pour permettre aux Hawaiiens de rentabiliser leur déplacement. Lesquels renverront l’ascenseur au moment d’organiser leurs propres rendez-vous, un peu plus tard dans la saison.

Comme le rappelle le président, « les années précédentes, la plupart des compétitions avaient lieux à Hawaii », hormis la Rangiroa Pro (et la Papara Pro jusqu’en 2019). Les QS s’étendant d’avril 2025 à avril 2026, avec un classement défini selon les quatre meilleures performances des surfeurs, « rajouter deux compétitions en début de saison permettrait à nos locaux d’accumuler suffisamment de points » au fenua, avant d’aller ferrailler contre les meilleurs hawaiiens, et de revenir en fin de saison, en mars 2026 donc, sur la Rangiroa Pro, qui servira d’épilogue aux QS Tahiti-Hawaii 2025-2026.

« Ça leur évitera aussi de devoir faire toutes les compétions QS de la région Europe, ce qui prend beaucoup plus de temps et qui est beaucoup plus onéreux. Notre optique est vraiment de développer le surf local, et économiquement c’est bien pour le pays de continuer à surfer sur cet effet JO ». Reste encore à finaliser certains partenariats financiers pour boucler les budgets d’organisation. « Il faut faire en sorte que l’effet JO ne soit pas juste un effet de mode et que l’ambiance ne retombe pas. On lance ce projet pour avoir de futurs champions », poursuit le président, pour qui « une vingtaine, voire plus » de surfeurs locaux sont à même de performer sur ce niveau.

Des trials pour les femmes

Deux divisions au dessus, la Tahiti Pro, 6e étape du Championship Tour de la WSL, rassemblera, comme annoncé, l’élite mondiale du 7 au 16 août. L’occasion pour la néo pensionnaire du CT Vahine Fierro, si elle est encore dans la première partie du classement mondial au « cut » de la mi-saison, de défendre son titre remporté l’an passé. L’occasion aussi pour les meilleures surfeuses tahitiennes de décrocher leur billet lors de « trials » inédits, organisés par FTS, sur le même modèle qui permet, depuis 2001, aux hommes de tenter leur chance. « Nous étions en pourparlers avec la WSL, nous voulions continuer à organiser les trials, ce sera donc à notre charge », précise Max Wasna. « Aujourd’hui, nous avons beaucoup plus de filles qui ont la capacité de surfer Teahupo’o convenablement, donc nous allons vraiment pouvoir mettre en place cette compétition pour que la meilleure gagne la wild-card », qui était, ces dernières années, automatiquement attribuée à Vahine Fierro. « Ca va donner leur chance à d’autres surfeuses polynésiennes », résume le dirigeant.

La vague de Teahupo’o, assurée d’accueillir les meilleurs mondiaux pendant au moins trois ans, sera aussi à l’honneur du calendrier local. Outre les trials, la Fédération inclut le reef break de Hava’e dans les étapes du championnat de Polynésie, là aussi aussi bien pour les messieurs que pour les dames. L’occasion d’utiliser un peu plus souvent la tour des juges.

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