Présentation des radiobalises maritimes de localisation des palangres dérivantes (GONIO) © Lucie CECCARELLI

Vendredi, le ministre des Ressources marines, le président du Pays, et le directeur de cabinet du Haut-commissaire, ont procédé à la remise de 24 radiobalises de localisation des sinistres (RLS), ainsi que de bons pour retirer des radiobalises maritimes de localisation des palangres dérivantes (GONIO).

Nouvelles au fenua, cette dernière génération de balises permet d’optimiser le travail des thoniers et de faire baisser leurs coûts, comme nous l’explique Gildas Bodilis gérant de la société métropolitaine Isi-Fish, qui les a importées en Polynésie :

240 balises de localisation des palangres dérivantes ont été livrées, afin d’équiper 60 navires dans les prochaines semaines. Un dispositif financé conjointement par l’État et le pays.

La cérémonie de ce vendredi a également été l’occasion de remettre les attestations de réussite aux formations de brevet de capitaine 500 et de chef-mécanicien 750 Kw, issues de l’Institut de formation maritime, pêche et commerce.

Par cette démarche, le pays a souhaité démontré son soutien aux pêcheurs, via la formation et la sécurité.

Face aux inquiétudes des professionnels quant au  projet chinois en cours de négociation, le Président du Pays a précisé que ce partenariat entre la Chine et la Polynésie française est exclusivement orienté vers l’aquaculture, et « qu’ aucun accord de pêche, ni aucune exclusivité n’ont été  accordées à ce jour dans notre ZEE ». Pour autant, Oscar Temaru a ajouté « que dans un contexte de mondialisation, il n’est pas envisageable que la Polynésie française s’isole et ignore un projet d’envergure tel que celui-ci, alors que les investisseurs se font rare au Fenua. »