Piquet de grève lundi matin devant la présidence © Jennifer ROFES

Le syndicat des praticiens hospitaliers ainsi que le ministre de la santé, le ministre de la fonction publique et le vice-président du pays se sont rencontrés lundi pour entamer les négociations.

Il aura fallu 6 jours de conflit et des médecins en colère venus tenir, un peu plutôt dans la matinée, le piquet de grève devant la présidence, armés de fumigènes, pour qu’une réunion ait lieu.

Après des débuts mal engagés, où chacun préférait camper sur ses positions, un dialogue apaisé a permis d’établir que sur les 32 praticiens nouvellement nommés dans le cadre de la fonction publique hospitalière seul l’oncologue était concernée par la perte significative d’années d’ancienneté.

Pour trouver une solution à ce cas isolé et sauver le service de cancérologie de l’hôpital, le vice-président Antony Géros a proposé au syndicat de saisir en urgence le Tribunal Administratif afin de statuer sur la question de droit qui les divise.

Dans la soirée un protocole d’accord semblait être sur le point d’être signé. Les médecins se réunissent ce mardi matin pour décider de la suite à donner à leur mouvement. C’est au terme de leur assemblée générale que nous saurons si la grève est levée ou pas.

Dans notre podcast, les explications d’Antony Géros.

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