TERRITORIALES :

André Tanepau : le candidat mystère des élections

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais André Tanepau est un des neufs prétendants en course pour ces élections territoriales. Tête de liste du Amuitahiraa Huiraatira, l’homme est pourtant très difficile d’accès. Fuyant la presse, il mène sa barque sans faire de vague, évitant les écueils d’une campagne parfois houleuse. Quant à son programme, les seules informations que l’on ait proviennent des onze points inscrits dans sa profession de foi. André Tanepau y confirme « sa politique d’attachement de la Polynésie à la France » et compte faciliter « l’accès aux prêts bancaires » pour les éleveurs, pêcheurs et investisseurs. Il annonce également que le Amuitahiraa Huiraatira est « le seul parti capable de justifier » la « confiance » des électeurs. Il n’en reste pas moins que les électeurs en question n’ont aucune idée des réponses qu’il compte apporter sur des thèmes majeurs tels que l’éducation, l’économie, le tourisme ou la santé. Précisons qu’après des demandes répétées de notre part, les deux portes-parole du candidat Tanepau n’ont visiblement jamais reçu l’aval de leur leader pour nous accorder une interview, à leur grand dam.

TRIBUNE :

La parole est aujourd’hui au Ia Tura to’u Fenua

Dans sa dernière tribune libre avant le premier tour des élections territoriales, le parti de Patrice Jamet présente ses « 7 choix pour l’avenir de notre Pays ». Il s’agit de l’Education, l’Economie, la Fiscalité, le Service Public, l’Environnement, la Culture et les Solidarités. Et Patrice Jamet souligne, « Ce dimanche, je veux faire le choix d’une Polynésie réconciliée, avec son passé, son histoire, une Polynésie fière de ses racines, une Polynésie tournée résolument vers son avenir. »

André Tanepau : le candidat mystère de ces élections © Cédric Valax

EDUCATION :

Réussite en licence : l’Université de Polynésie est dernière du classement national

Le ministère de l’Enseignement supérieur a publié la semaine dernière les chiffres de la réussite en licence des universités françaises. Avec 15,7% de réussite, l’université de Polynésie est la plus mal notée de France. La moyenne nationale s’élève à 27% des inscrits en première année qui décrochent leur licence en trois ans, 39% l’obtiennent en retapant une année. Hier, l’université de Polynésie a réagit par voie de communiqué. Elle tient à relativiser ces chiffres. Elle souligne le cas particulier de la Polynésie où 50% des étudiants sont détenteurs d’un bac professionnel ou technologique contre 21% en métropole. Elle pointe également du doigt le fort taux d’abandon d’études. Si on tient compte des étudiants présents aux examens, l’UPF obtient un taux de réussite de 52% en première année de licence, et 80% en 3ème année. De plus, l’UPF souligne que ces chiffres décrivent le parcours des étudiants entrés en licence en 2007 et l’ayant obtenue en 2010. Ils ne tiennent donc pas compte des mesures mises en place depuis 2011 pour améliorer la réussite des étudiants en Polynésie, comme les possibilités accrues de réorientation, le « semestre rebond » ou encore les formations CNAM qualifiantes proposées aux étudiants en difficulté.

FAIT DIVERS :

Un réseau de voleurs et receleurs a été démantelé à Faa’a

Après des dégradations, des vols à la roulotte et un vol d’un véhicule commis ces derniers jours sur plusieurs parkings publics de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, les vidéos de l’aéroport et la surveillance de la Police Aux Frontières ont permis d’interpeller deux mineurs de 16 et 17 ans. Ils semblent être les auteurs de 6 délits. Deux autres complices ont également été identifiés dont un mineur de 13 ans qui a été interpellé et mis en cause dans les vols. Ils ont fait l’objet d’une convocation devant le Juge des enfants. Un quatrième individu, majeur, a été interpellé à son domicile. Les mineurs repéraient les objets à dérober dans les véhicules puis ils l’avisaient et commettaient ensemble les vols. Lui se chargeait de revendre les objets dérobés ou les échangeait contre du paka. Un autre complice et deux autres receleurs des objets dérobés ont été identifiés. Ils ont fait l’objet d’une convocation devant le Tribunal correctionnel.

ECONOMIE :

Le prix du poisson a augmenté de 11,4% au mois de mars

L’ISPF, l’Institut de la Statistique de la Polynésie française vient de publier son point conjoncture relatif à l’indice des prix à la consommation.  Entre février et mars, les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de 0,3%. Une hausse principalement due à l’augmentation de 11,4 % des prix du « poisson », et plus particulièrement des fruits de mer.

SPORT :

Il y a de la boxe, ce soir, à Fautaua

La Fédération Polynésienne de boxe organise un gala, ce soir, à Fautaua. La soirée se divisera en 2 parties. Vous assisterez tout d’abord à 9 combats amateur, sous l’égide de la Fédération Polynésienne de boxe. Ce sont ensuite deux boxeurs professionnels qui prendront place sur le ring. Le Tahitien Cédric Bellais affrontera le Français Yoann Bloyer dans la catégorie des 77 kg. Un combat sous l’égide de la Fédération Française de Boxe. La soirée débutera à 19h30 à Fautaua. Les places sont en  vente au tarif de 2 000 Fcfp pour les adultes et 1 000 Fcfp  pour les enfants.

CULTURE :

Le Caméléon présente le « Sacrifice » de Nouara Naghouche

C’est une chronique de la condition féminine et du vivre ensemble dans un quartier dit sensible, que propose Sacrifice, la nouvelle pièce produite la Compagnie du Caméléon. Une pièce interprétée par Nouara Naghouche. Un autoportrait fait avec humour par la comédienne qui aborde des clichés universels sur les quartiers et les femmes. La genèse de ce spectacle, nominé aux Molières 2009, est un projet né des quartiers ouest de Colmar en métropole, des rencontres qui ont amené la jeune femme à jouer pendant 3 ans avant de créer son spectacle en 2007. Depuis, c’est sans sacrifices qu’elle a tourné partout en Europe et au Maroc, et partage aujourd’hui avec le public Polynésien sa générosité. Ce spectacle est à découvrir dès ce soir et jusqu’au 4 mai au Petit théâtre de la Maison de la Culture. La pièce sera également jouée le 24 avril à Moorea et le 30 avril à Raiatea. Une représentation exceptionnelle pour les scolaires est programmée le 2 mai toujours au Petit théâtre. Les billets sont en vente à partir de 3 000 Fcfp à Radio 1 Fare Ute, dans les deux Carrefour ou sur la billetterie en ligne au www.radio1.pf.

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