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Les suspects ont été arrêtés en région parisienne par les policiers de la sous-direction antiterroriste.

L’INFO. C’est l’aboutissement de long mois de surveillance pour les policiers de la Sous-direction antiterroriste (SDAT). Lundi matin, en région parisienne, ils ont interpellé six membres présumés d’une filière islamiste, soupçonnés de projeter des attaques sur le sol français. Le groupe a été placé en garde en à vue au siège de la police antiterroriste à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine.

Une opération menée sur l’Ile-de-France. Ce coup de filet a été lancé lundi matin avec le soutien de la PJ de Versailles, du RAID et du groupe d’intervention de Lille. Les terroristes présumés ont été arrêtés à Trappes, dans les Yvelines, à Stains en Seine-Saint-Denis et à Roissy-en-Brie, en Seine-et-Marne. Au cours de leurs perquisitions les policiers n’ont pas fait de découverte significative d’armement mais les autorités gardent pour autant le sentiment qu’il s’agit là de suspects très déterminés.

Qui sont les suspects ? Le petit groupe d’hommes radicalisés étaient en fait sous la surveillance de la SDAT depuis six mois. Le plus âgé des suspects a 38 ans quand le benjamin, un jeune converti à l’islam, a lui 22 ans. Selon les informations recueillies par Europe 1, l’un d’entre eux s’est déjà distingué par le passé dans une affaire de terrorisme. Ses compagnons ne sont pas pour autant inconnus de la police : ils se sont déjà révélés dans des affaires de vols à main armée, d’extorsion de fond, et même de tentative d’homicide. Parmi ces six hommes, certains ont envisagé de partir faire le djihad à l’étranger. Ils ont finalement renoncé pour se recentrer sur le sol français.

Des braquages pour financer leurs projets. Les enquêteurs en sont convaincus : ce groupe préparait des actes terroristes dans l’hexagone. Ils songeaient apparemment à viser des personnalités. De simples projets à ce stade mais que cette petite cellule tentait de financer, notamment par des braquages : certains de ses membres sont soupçonnés d’avoir attaqué un bureau de poste en Seine-et-Marne, il y a trois mois.

Source : Europe1