Harcèlement scolaire, une pratique toujours aussi courante © DR

En cette période de rentrée, nombreux sont les enfants à retrouver leurs camarades de classe, professeurs et la routine des devoirs à la maison. Pour d’autres, victimes de harcèlement, la rentrée rime avec exclusion, solitude, voire violence physique mais surtout psychologique.

Le harcèlement scolaire est, en effet, toujours présent dans les établissements et l’évolution des nouvelles technologies fait qu’il se répand désormais au travers des réseaux sociaux.

Le harcèlement scolaire peut se manifester de plusieurs manières : au sein et à l’extérieur de l’établissement avec des coups, des humiliations, du racket ou encore des paroles rabaissantes. On parle ici de harcèlement puisque ces violences insidieuses se répètent dans la durée.

Alors les spécialistes sont formels : il n’existe pas de profil type de victime ou de harceleur. C’est ce que nous explique Nathalie Colin, psychologue au Fare Tama Hau.

Le harcèlement évolue désormais avec le temps et notamment avec le développement d’Internet qui représente une nouvelle menace. C’est pourquoi la vigilance des parents doit également être étendue sur les réseaux sociaux, comme nous l’explique Nathalie Colin.

Parmi les signes qui peuvent alerter les parents : un changement de comportement de la part de leur enfant. Il ne veut plus aller à l’école, s’isole ou devient turbulent et rentre avec des affaires abimées.

Même si les parents posent la question à leur enfant, il ne va pas forcément en parler tout de suite car il risque des représailles de la part du ou des harceleurs.

Enfin, de nombreuses victimes refusent, à tort, de parler du problème en raison de la honte que représente le fait d’être « piégé ».  Ils peuvent toutefois se tourner vers les infirmières, les professeurs et les membres de leurs familles avec qui ils se sentent en confiance.

Si vous êtes victimes de harcèlement, parlez-en.