Les épaves devront quitter le port de Papeete sous peine d’être coulées. Pour celle-ci c’est déjà trop tard. © Cédric VALAX

SOCIETE

Coup de balai dans le port!

Le Port Autonome a des projets et des épaves… et c’est bien là le problème. Un problème en passe d’être réglé si on en croit le ministre de l’Équipement Bruno Marty. Premier de ses projets: l’extension du quai des portes-containeurs. Seulement voilà, une quinzaine de bateaux squattent la zone. Des bateaux qui devront quitter les lieux avant la fin de l’année sous peine d’être découpés ou purement coulés. Le message est clair: « Papeete n’est plus un cimetière à bateaux ». Ce quai d’environ 300m sera construit en deux phases et financé sur fonds propres part le Port Autonome – 800 millions Fcfp pour la première phase, 2 milliards Ffcp au total. Une extension salvatrice pour le Port Autonome qui pourra accueillir plus de porte-containeur à quai en même temps… jusqu’à 4. D’autres zones du port vont également être débarrassées de leurs épaves flottantes qui servent actuellement de squattes. C’est le cas des bateaux amarrés près du pont de Motu Uta. Eux aussi devront disparaitre. Autre annonce faite par le directeur du Port Autonome: la création d’une marina de 80 en plein cœur de Papeete, en face de la poste. Un projet de 700 millions Fcfp intégralement financé par le Port Autonome et qui entre dans le vaste projet de réaménagement du centre-ville voulu par Gaston Flosse.

POLITIQUE

Présentation du plan de départs volontaires dans la Fonction publique territoriale

Un plan présenté hier, à l’issu du Conseil des ministres par le vice-président Nuihau Laurey. Après la réforme fiscale, il s’agit du deuxième axe du plan de redressement des finances publiques. Parmi les dispositions essentielles de ce plan de départs volontaires, la modification principale est le montant de la prime de départ puisque celle-ci va passer de 15 mois – ce qui était proposé l’an dernier – à 20 mois de salaire brut. Les agents directement concernés ne sont pas ceux pouvant prétendre prochainement à la retraite, puisque cela équivaudrait à déplacer le problème, mais bien des agents qui feront le choix, par exemple, de se lancer dans le secteur privé ou d’autres activités. Les agents de classes C et D sont principalement concernés puisqu’il existe un sureffectif de ces catégories dites d’exécution. Une circulaire sera adressée dès jeudi dans les différents services, et les agents auront un mois pour notifier leur intérêt pour le dispositif. Ces premières réponses permettront de préciser les premières évaluations – de 600 à 800 personnes – quant au nombre d’agents susceptibles d’être intéressés par ce dispositif sur les deux prochains exercices. Le Vice-Président a rappelé que ce projet faisait partie des dossiers inclus  dans les négociations en cours avec l’Etat sur le Pacte de croissance qui doit être signé avant la fin de l’année. La Polynésie française demande en effet la participation de l’Etat à hauteur de 50% pour le financement de ce plan de départ volontaire. Les agents concernés devront avoir au minimum 5 années d’activité dans la fonction publique territoriale. Le texte sera soumis pour avis au Conseil supérieur de la fonction publique, puis au Conseil économique, social et culturel, avant d’être examiné à l’Assemblée de Polynésie française, et ce pour une application sur deux années, en 2014 et 2015. Ce dispositif devrait permettre de réaliser une économie d’environ 4 milliards Fcfp sur une année pleine.

SOCIETE

Violence: le cri d’urgence de Vahine Orama

Prendre en charge les coupables oui, oubliez les victimes non. C’est en substance le cri d’alerte lancé hier par l’association Vahine Orama alors que depuis le début de la semaine le Groupe de Réflexion sur la Prévention des Violences  (GRPV) organise un colloque sur le thème de la prise en charge des auteurs de violences conjugales. Une cinquantaine de professionnels y participent, dont Vahine Orama qui se réjouit de l’organisation d’un tel événement su le territoire. Quant aux auteurs des violences et leur prise en charge, thème du colloque, s’il est indéniable  qu’elle est importante, l’association tient à rappeler l’urgence de s’occuper en premier lieux des victimes. Le bilan n’est pas très réjouissant tant les manques sont flagrants. Les actions à mener sont encore nombreuses. Le colloque organisé par le GRPV se termine demain midi. Une restitution des travaux devrait avoir lieu la semaine suivante.

Exercice incendie dans la vallée de Tipaerui

Les sociétés Electricité de Tahiti et Transport d’Energie électrique en Polynésie procéderont ce matin à un exercice incendie dans le poste électrique situé à l’entrée de la vallée de Tiaperui à Papeete. Cet exercice, s’inscrit dans le cadre du Plan d’Organisation Interne, il est réalisé tous les 3 ans dans tous les postes sensibles, c’est-à-dire proches d’habitations et/ou délivrant une grosse production. Il a pour but de tester « grandeur nature », la mise en place des interventions prévues en cas d’incident sur les équipements, en particulier les incendies. Cet exercice mobilisera une vingtaine de sapeurs pompiers de la caserne de Papeete. A noter que des fumigènes seront utilisés et que le trafic risque d’être perturbé par l’intervention des secours. Si vous habitez dans la zone ne vous affolez pas, ce n’est qu’un exercice.La TEP et EDT vous invite à prendre vos dispositions.

EVENEMENT

En route pour le salon de la moto !

La deuxième édition du salon de la moto et du loisir, organisée par Radio1 et TiareFM, ouvre ses portes aujourd’hui. Durant quatre jours,  les concessionnaires moto se réunissent dans les jardins de la mairie de Papeete pour vous présenter leurs modèles et leurs dernières nouveautés. L’occasion pour les visiteurs de se renseigner, de comparer,  mais également d’essayer et de négocier les prix. Le salon est ouvert jusqu’ à dimanche, de 9h à 18h dans les jardins de la mairie de Papeete. Nocturne vendredi et samedi jusqu’à 19h. L’intégralité du programme est à retrouver sur notre site internet au www.radio1.pf.

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