ACTUS LOCALESPOLITIQUEPRÉSIDENTIELLES Présidentielles 2012 : Nathalie Arthaud Laurent Bitouzet 2012-04-19 19 Avr 2012 Laurent Bitouzet Nathalie Arthaud © DR Nathalie Arthaud © DR « Tous les travailleurs ont les mêmes intérêts fondamentaux, qu’ils devront imposer face à ceux des possédants. » « La classe capitaliste ne lâchera rien sans sentir la colère ouvrière et la menace sur ses profits. » Pourquoi un parti communiste révolutionnaire ? Les grands partis d’aujourd’hui sont tous, sans exception, des partis au service de la bourgeoisie. Ils ont des discours différents pour se faire élire, et encore de moins en moins, mais aucun ne combat l’organisation capitaliste de l’économie, le monopole de quelques milliers de grandes familles bourgeoises sur les entreprises et sur les banques. La classe des exploités a besoin d’un parti qui représente ses intérêts politiques, non pas seulement à l’occasion d’une consultation électorale pour pousser un cri d’indignation, mais pour peser sur la vie politique ; pour exprimer face à chaque décision du gouvernement de la bourgeoisie les exigences des exploités et pour proposer les actions nécessaires pour les faire prévaloir. Le Parti socialiste à ses origines, à la fin du 19e siècle, puis le Parti communiste après sa création, dans les années 1920, ont été de tels partis. Ils ont, tous les deux, fini par faillir à leur tâche et par s’intégrer dans le système institutionnel de la bourgeoisie. Ce n’est pas le lieu ici d’en évoquer les raisons mais elles sont parfaitement explicables. Aujourd’hui que ces partis ne représentent plus le long combat du monde du travail pour son émancipation des chaînes de l’exploitation, reconstruire le parti qui reprenne le flambeau est une nécessité. Nul ne peut prévoir par quel cheminement un tel parti pourra se reconstituer. Mais il sera nécessairement l’œuvre de milliers et de milliers de travailleurs ou d’intellectuels prêts à se mettre dans leur camp, qui parviendraient à la conscience qu’il ne suffit pas de déplorer les dégâts du capitalisme. Il faut y mettre fin et, pour y mettre fin, la seule force sociale qui en a la capacité est celle des exploités en mouvement et organisés pour cela. Lutte Ouvrière milite sur ce terrain et la reconstruction d’un parti communiste révolutionnaire est sa raison d’être. Pour que naisse un véritable parti ouvrier révolutionnaire, il faut que surgissent à partir de la classe ouvrière des milliers, des dizaines de milliers de femmes, d’hommes, de jeunes, qui se consacrent aux intérêts collectifs de leur classe sociale jusqu’au but ultime qui est le renversement du pouvoir de la bourgeoisie. La faillite manifeste du capitalisme, illustrée par la crise actuelle, les dégâts qu’elle entraînera dans la société finiront par convaincre un nombre croissant de personnes que ce système ne mérite pas de perdurer. Cette conviction les amènera à prendre part au combat pour la nécessaire transformation de la société. Il faut un parti qui soit présent dans les entreprises pour combattre le patronat capitaliste, là où se trouvent les sources de sa richesse. Il faut un parti qui soit présent dans les quartiers populaires pour intervenir sur les multiples problèmes du monde du travail : s’opposer à l’expulsion d’un locataire étranglé par son bailleur ; vérifier les prix dans le supermarché du quartier et dénoncer les hausses excessives ; vérifier si le nombre de places dans la crèche est suffisant, s’il y a assez d’instituteurs dans la maternelle et l’école primaire et d’enseignants au collège pour assurer une éducation convenable aux enfants des classes populaires; surveiller aussi ce qui se passe au commissariat pour intervenir contre des exactions ou les contrôles au faciès. Du point de vue des idées et du programme, ce parti ne surgira pas de rien. Le passé, la lutte séculaire du monde du travail pour son émancipation, ont laissé un riche capital d’expériences formulées par des générations communistes révolutionnaires depuis que Marx l’avait formulé dans le Manifeste Communiste : « L’émancipation des travail leurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes. » Il faut se servir de tout ce capital d’idées et d’expériences, mais il faut des femmes et des hommes qui aient cette volonté. Si les élections qui viennent contribuent un tant soit peu à accroître leur nombre, à renforcer leur détermination et à resserrer les liens entre eux, les élections de 2012 constitueront, bien plus qu’un épisode sans lendemain, une étape dans la construction d’un parti communiste révolutionnaire. programme : http://www.nathalie-arthaud.info/IMG/pdf/brochure.pdf site : http://www.nathalie-arthaud.info/ http://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2012/04/ITW-ARTHAUD-FINALE-OK3-Web-ok.mp3Podcast: DownloadCliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:Arthaudlutte ouvriereNathalieprésidentielles